Qui a tué Lily ? C'est la question que se posent les héros de Visions et les téléspectateurs de TF1 suite à la diffusion la semaine dernière des deux premiers épisodes de la nouvelle série événement de la Une, portée notamment par Louane Emera, Soufiane Guerrab (Lupin), Jean-Hugues Anglade, Marie-Ange Casta, Anne Marivin, et le jeune Léon Durieux.
Créée par Jeanne Le Guillou et Bruno Dega, le duo de scénaristes à qui l'on doit Gloria, Le Tueur du lac, ou encore Manipulations, Visions raconte l'histoire de Diego, huit ans, qui, en parallèle de la disparition d'une pré-ado de son village, se met à manifester d’étranges visions qui ne tardent pas à alerter sa psychologue et le compagnon gendarme de cette dernière, en charge de l’enquête. Et si ce que voit ou dessine Diego était lié à ce qui est arrivé à Lily ?
Composée de six épisodes, cette série entre polar et fantastique réalisée par Akim Isker a été tournée entre le 17 mai et le 13 août 2021 dans les Alpes-de-Haute-Provence. Et plus précisément à Forcalquier, une commune située à 80km d'Aix-en-Provence, et dans ses environs.
Une fois n'est pas coutume, c'est donc bien là où se déroule l'action qu'a été tournée Visions. Un cadre ensoleillé et rural qui s'est imposé aux deux scénaristes de la série en 2020, alors qu'ils étaient justement confinés à Forcalquier, où ils vivent tous les deux.
"On a écrit cette série pendant le confinement, à Forcalquier, là où a été tournée la série. Donc en écrivant on s’est dit qu’on allait l’inscrire là-bas", nous a récemment confié Jeanne Le Guillou au cours d'un entretien sur les coulisses de l'écriture de Visions.
"On sortait beaucoup marcher dans la campagne et on a été extrêmement inspiré par ce qu’on voyait, par tout ce qu’il y avait autour de nous. Et on a eu la chance incroyable de pouvoir tourner à Forcalquier, on a eu un super soutien de la région PACA".
Le réalisateur Akim Isker, à qui l'on doit le téléfilm L'enfant de personne, a ensuite magnifié le travail de Jeanne Le Guillou et de Bruno Dega, de l'aveu même des scénaristes, et a donné une patte "western" et "universelle" à la série.
"On a montré des photos de la région à Akim et il a adoré", a ajouté Jeanne Le Guillou. "Il est venu en repérages et il a été extraordinaire car il a été capable de sortir des lieux qu’on ne connaissait pas, ou sous un angle inattendu, alors que c’est une région qu’on connaît très bien. Je trouve que la série ne fait pas Provence cliché. Il y a un côté très universel, ça pourrait se passer dans plein d’endroits différents, même aux États-Unis. Il y a un côté presque western dans certains paysages, assez roots, qu'on adore".