De quoi ça parle ?
Dans une petite ville tranquille de Géorgie, un acte de violence fortuit déclenche une suite d'événements inattendus pour Andy Oliver et sa mère Laura. Déterminée à trouver des réponses à ses questions, la jeune femme se lance dans un dangereux voyage à travers les États-Unis, qui va la conduire au cœur des secrets les plus sombres de sa famille.
Son vrai visage, une série créée par Charlotte Stoudt avec Toni Collette, Bella Heathcote, Omari Hardwick… Disponible sur Netflix. Episodes vus : 3 sur 8
Apparences trompeuses
Adaptée du roman éponyme de Karin Slaughter, Son vrai visage suit l'histoire d'Andy (Bella Heathcote) qui est prise dans une fusillade mortelle dans un restaurant local alors qu’elle déjeune avec sa mère, Laura (Toni Collette), le jour de ses 30 ans. Quelques instants plus tard, elle voit sa mère éliminer le tireur avec une facilité déconcertante.
Alors qu'Andy cherche à décrypter le comportement de Laura ce jour-là, sa perspective sur l'ensemble de leur relation familiale prend une nouvelle tournure. Peu de temps après, des personnes issues du passé de Laura réapparaissent. Elle force sa fille à s'échapper pour la protéger. Pendant son voyage, Andy tente de reconstituer les restes d’une vérité que sa mère a enterrés il y a longtemps.
Sur le papier, ces prémices semblent prometteuses et le premier épisode assure un démarrage efficace et prenant. Mais le récit s’enlise rapidement. Malgré la présence de Toni Collette – excellente en toutes circonstances – et malgré son passé mystérieux qui est au cœur de l’intrigue, le scénario passe beaucoup plus de temps à suivre Andy. Contre toute logique.
Cette dernière part dans un road trip décousu et déjà vu mille fois. On enchaîne les lieux communs de la fuite vers l’inconnu et de l’enquête sur un mystérieux passé. Et on assiste à une soudaine évolution du personnage, tout sauf crédible. De la jeune femme qui ne sait pas quoi de faire de sa vie et plutôt apathique, on passe à la super enquêtrice qui se faufile dans des lieux où elle n’a pas droit d’accéder et qui change son apparence.
Les autres personnages autour sont soit inexistants, soit unidimensionnels ne servant que l'intrigue. Et encore... A peine à mi-parcours, Son vrai visage cumule trop d’incohérences pour qu’on ait envie de connaître sa conclusion.