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    César 2022 : connaissez-vous la petite histoire derrière la création de la fameuse récompense ?
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Ce 25 février aura lieu la 47e cérémonie des César, avec Antoine de Caunes en maître de cérémonie. Un exercice qu'il connait bien, pour l'avoir déjà fait à plusieurs reprises. Mais au fait, connaissez-vous la petite histoire derrière la récompense ?

    Après une édition 2021 très polémique, la cérémonie des César revient pour une 47e édition, sous les auspices cette année du maître de cérémonie Antoine de Caunes. Un exercice qu'il connait bien, pour l'avoir pratiqué à de nombreuses reprises.

    Mais, au fait, connaissez-vous la petite histoire derrière la création de la fameuse récompense ?

    "Le nom de mon ami César, sculpteur de génie, s'est imposé à moi et sa sculpture avec lui. Oscar, César, cinq lettres qui rimaient à tel point que la naissance du second était devenue évidente, pour le plus grand bien de la promotion du cinéma, en Europe en tout cas" confiait Georges Cravenne, fondateur de l'Académie des Arts et Techniques du cinéma.

    Spécialiste de la technique dite de la "compression dirigée", le sculpteur César conçoit et donne donc son nom à la statuette dorée. Le sculpteur créa une première version pour la Cérémonie de 1976, avant d’achever la compression actuelle de la statuette pour la 2e Cérémonie de 1977. La récompense mesure 30 cm et pèse environ 3,7 kg. Le nom du trophée rend également hommage indirectement au grand Raimu et plus précisément à son personnage de Cesar dans la trilogie de Marcel Pagnol.

    Au passage, notez que l'on ne met pas de "s" en parlant des César, contrairement aux Oscars. Si en France, un nom propre ne se met pas au pluriel, il peut en prendre la marque lorsqu’il devient célèbre et passe dans l’usage courant. Or, par respect pour l’ego de l’éminent sculpteur César, finalement moins connu que le prix qui porte son nom, il a été convenu de ne jamais rabaisser son patronyme au rang de nom commun.

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