Six ans après Independence Day : Resurgence, Moonfall marque le grand retour de Roland Emmerich au genre du film catastrophe, qui l'a conduit au sommet du box-office à plusieurs reprises. Après des extra-terrestres, Godzilla, le dérèglement climatique ou tout simplement la fin du monde, c'est la Lune qui menace notre Terre devant sa caméra, alors qu'elle se rapproche de plus en plus de la planète bleue.
D'où la nécessité, pour la NASA, d'envoyer une équipe pour tenter de sauver notre planète, sans imaginer la découverte qu'ils vont faire sur la vraie nature de la Lune. On ne vous révèlera évidemment pas ce que les héros trouvent dans Moonfall, sorti ce mercredi 9 février sur nos écrans. Mais la fin ouverte laisse entendre que le cinéaste allemand a de la suite dans les idées.
Ou pas. "Je n'ai pas besoin [de faire une suite]", répond-il lorsque The Hollywood Reporter lui pose la question d'une suite. "Si c'est un énorme, énorme succès, pourquoi pas ? Ce que je ferais alors, c'est de tourner le deux et le trois en même temps. Et il y aura un vrai cliffhanger." Une réponse policée, comme on en voit très souvent outre-Atlantique, avec laquelle Roland Emmerich ne ferme aucune porte.
Tout va donc dépendre du box-office pour le long métrage co-produit par la Chine et qui pourrait voir le nombre de ses entrées boosté par une sortie (pas encore fixée) sur place. Au vu des chiffres de son premier week-end américain, qui l'a vu engranger dix petits millions de dollars alors que son budget de production s'élève à cent-quarante, l'optimisme n'est pas franchement de mise.
Mais on notera que, si suite il y a, Roland Emmerich sembe vouloir reproduire le schéma initial de celles d'Independence Day. Sauf que la mise en chantier du 3 était conditionnée au parcours du 2 en salles, et que ce dernier a grandement déçu. Moonfall va-t-il permettre au cinéaste de venir à bout d'une trilogie ?