Princesse Dragon, en salles le mercredi 15 décembre, relate l'histoire de Poil, une fillette élevée par un puissant dragon. Mais lorsque son père doit payer la Sorcenouille de son deuxième bien le plus précieux, c’est Poil qu’il offre, plongeant sa fille dans une infinie tristesse et l’obligeant à fuir la grotte familiale.
Poil se lance alors dans un voyage à la découverte du monde des Hommes. À leur contact, elle apprendra l’amitié, la solidarité, mais aussi la cupidité qui semble ronger leur cœur.
UNE HEROÏNE AU POIL !
Notre héroïne n’est pas une fillette comme les autres ! Poil est plus forte qu’une petite fille. Elle est même plus forte que mille petites filles. Nous savons tous que les petites filles ne crachent pas du feu. Poil si ! Et elle adore ça. Et pour cause, c’est la fille d’un dragon !
Élevée depuis son plus jeune âge dans la forêt, au milieu des grands reptiles, l’idée que Poil se fait du monde va complètement changer lorsqu’elle va rencontrer Princesse.
Son besoin d’échapper aux convenances et de découvrir le monde qui l’entoure ne lui fait jamais manquer une occasion d’échapper à ses gardes. Princesse rencontre Poil lors d’une promenade en forêt et, dès lors, les deux fillettes ne se quitteront plus.
UN GENTIL DRAGON
Quant au dragon, qui ravira les enfants amateurs de créatures mythiques, il a passé plusieurs siècles à accumuler des richesses. Lorsque le temps fut venu d’avoir des petits, le pauvre se rendit compte qu’il en était incapable. Il en fut fort attristé et passa un pacte avec la Sorcenouille. Par on ne sait quelle magie, cette dernière lui permit d’obtenir trois oeufs. Ce qui combla trois fois Dragon.
Des deux premiers oeufs jaillirent des dragonnets et jusque-là, tout était parfait… Mais du troisième oeuf… Du troisième oeuf, c’est une petite fille qui fit son apparition… Dragon n’aimait les humains que lorsqu’il s’agissait de les détrousser ou de les croquer.
Il fut donc d’abord en colère contre cette petite boule de poils qui avait envahi sa grotte. Il tenta de s’en débarrasser plusieurs fois avant de se raviser. Après tout, sa fille crachait du feu comme un dragon.
UNE FABLE PARFAITE POUR TOUTE LA FAMILLE
Ce joli conte pour enfants a été mis en scène par Jean-Jacques Denis et Anthony Roux, déjà co-auteurs du film Dofus - Livre 1 : Julith pour le studio Ankama. Jean-Jacques Denis est un réalisateur français né en 1975. Issu d’une formation d’animation à l’École des Gobelins de Paris, il a commencé sa carrière en tant que storyboarder sur différentes séries d’animation. En 2010, il débute une fructueuse collaboration avec Ankama sur de nombreux projets issus de l’univers du Krosmoz.
Quant à Anthony Roux, également connu sous le pseudonyme Tot, il est né le 9 mars 1977 à Montreuil. C'est un scénariste de bande dessinée, de série télévisée, producteur de cinéma, réalisateur, concepteur de jeux vidéo et auteur de jeux de société. Issu des beaux-arts de Tournai, il est le directeur créatif et général du groupe Ankama.
"Après un film comme Dofus, qui avait des aspects parfois enfantins et parfois plus ado-pop-culture, on a décidé de faire quelque chose de clair et de simple, un vrai film pour enfants, sans ambiguïté.
Dès le début, nous nous sommes donnés un cadre, à savoir faire un film avec un budget assez restreint et d’une durée assez courte. À partir de cette volonté affirmée de simplicité, Anthony a commencé à travailler et nourrir le récit", confie Jean-Jacques Denis.
Dès le départ, Anthony Roux a voulu aborder la place de l’enfant dans la famille. Plus précisément, que se passe-t-il si un enfant n’est pas tout à fait conforme aux attentes de ses parents, son père dans notre cas ? En ajoutant la question de la valeur de cette relation face à l’ambition et à la richesse.
INFLUENCE GHIBLI
"Le thème premier est la rencontre et l’amitié spontanée qui va naître entre deux fillettes qui sont chacune une déception pour leur père, opposant le projet des adultes dominants qui souvent divise, à celui des enfants qui rassemble.
Bref, il y a plusieurs thématiques qui sont en toile de fond, sans qu’on cherche à en faire une démonstration lourde, car le film reste avant tout sentimental et tente de saisir l’émotion qui traverse les héroïnes au cours de cette histoire", explique Jean-Jacques Denis.
Nous avons décidé de prendre le contre-pied de cette déferlante d’images de synthèse et d’être plus proches des films du studio Ghibli que des productions Disney.
Le style d'animation et le travail sur le son ont été deux aspects fondamentaux dans la réalisation de Princesse Dragon. Le choix graphique de décors aquarellés et l’animation traditionnelle, image par image, se sont donc imposés aux cinéastes dès le début.
"C’est d’autant plus important que les enfants passent de nombreuses heures tous les jours devant leurs écrans et sont abreuvés d’images de plus en plus sophistiquées. Nous avons décidé de prendre le contre-pied de cette déferlante d’images de synthèse et d’être plus proches des films du studio Ghibli que des productions Disney", précisent les réalisateurs.
Autre point très important du film : le son. Qu’il s’agisse des voix, bruitages ou de la musique, les cinéastes ont voulu poursuivre dans cet aspect traditionnel. Les comédiens viennent du théâtre, comme Michel Bonpoil et Florence Viala de la Comédie-Française, et feront leurs premiers pas vocaux dans le monde de la création de voix en jouant le roi et la reine.
"Le film ayant de nombreuses scènes en forêt, nous avons enregistré les sons directement dans la nature pour disposer d’une ambiance sonore la plus pure et réaliste possible. Avec Princesse Dragon, notre démarche est donc de créer un film qui renouera, dans le fond comme dans la forme, avec la tradition des contes", indiquent les metteurs en scène.
Princesse Dragon est dans les salles depuis le 15 décembre.