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Son nom est en ce moment sur toutes les lèvres : personnage iconique de la littérature comme du cinéma d’espionnage, James Bond est de retour sur grand écran sous les traits de Daniel Craig. Si ses aventures captivent les spectateurs depuis tant d’années, un véritable agent secret des sixties raconte l’envers du décor dans Espion : un James Bond pour de vrai, un reportage à découvrir sur madelen.
Pas d’Aston Martin dans le garage de George Langelaan, ni de montre de luxe à son poignet, c’est lors d’une balade à vélo, gavroche enfoncé sur le crâne, que les équipes de l’émission Cinq colonnes à la une font la rencontre en 1967 de cet espion qui a de quoi surprendre. Que ce soit par son allure banale ou le ton de sa voix plutôt passe-partout, cet homme est bien loin de l’image embellie de l’agent secret que l’on connaît tous.
Bond tire et… manque !
Lorsque George Langelaan raconte, avec une sérénité à toute épreuve, l’assassinat d’un Allemand d’une balle entre les deux yeux, la séquence semble tout droit sortie d’un film. Mais dès qu’on le compare à James Bond, il répond avec humour : “Quand je vois James Bond tenir une arme un peu comme ma grand-mère tenait son tisonnier, ça me fait sourire parce que de toute évidence cet acteur n’a jamais tiré à balle avec une arme”.
“Quand dans ces films, je vois Bond tirer, [...] quand il tire, je regarde où il tire et je sais qu’il a raté, mais le méchant tombe quand même !” poursuit-il en ajoutant : “c’est adorable”. De toute évidence, George Langelaan n’est pas particulièrement impressionné par son pseudo-homologue star de cinéma. Il en profite d’ailleurs pour préciser qu’un agent secret ne se promène jamais avec une vraie arme, seulement un objet qu’il peut utiliser pour tuer, comme un journal ou une boîte d’allumettes.
Bond, trop beau pour être espion ?
En pleine séance de rasage, dans une scène également digne d’un film, l’espion explique avoir eu recours plus jeune à la chirurgie pour changer de visage, notamment pour modifier son menton, ses oreilles et son nez. La clé du métier : toujours passer inaperçu.
Une qualité qui ne reflète malheureusement pas la réalité de James Bond, trop beau et charismatique pour se fondre dans la masse. “Dans le métier même, on aurait jamais pu utiliser un garçon comme ça,” commente-t-il devant deux photos d’acteur ayant incarné l’espion à l’écran. “L’agent secret doit être essentiellement le père tranquille, l’homme qui passe inaperçu.”
Et les gadgets dans tout ça ?
Les scènes de combat dans les longs-métrages n’ont elles non plus rien à voir avec la réalité, trop longues et tapageuses. Pour ce qui est des gadgets, objets emblématiques de la franchise cinématographique, George Langelaan présente quelques pièces de la panoplie de l’espion parfait des années 60 : un émetteur à faire avaler à quelqu’un pour le suivre à la trace, de minuscules micros sans fil, ainsi qu’un stéthoscope pour écouter à travers un mur et même occulter les sons alentours si nécessaire.
Gadget plus agressif et mortel, il existe également une sarbacane tuer une cible à l’aide de minuscules fléchettes empoisonnées. D’après le témoignage de George Langelaan, le métier d’agent secret n’a donc pas grand chose à voir avec les aventures de James Bond, ce qui ne l’empêche pas d’apprécier ces films !
Découvrez le reportage Espion : un James Bond pour de vrai dès maintenant sur madelen.
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