Mourir peut attendre… mais pas le succès. Sorti dans quelques pays du monde depuis le jeudi 30 septembre, le dernier opus de la saga James Bond a déjà engrangé 119 millions de dollars de recettes. Dont 25,6 en Angleterre et Irlande. C'est certes moins que Fast & Furious 9 (162 millions) et Godzilla vs Kong (122 millions), mais ces derniers étaient passés par le sol américain.
Pas le film de Cary Joji Fukunaga, qui n'est pas non plus sorti en Chine (ce sera le 29 octobre), devenue une place forte du box-office depuis les fermetures de salles américaines. Il établit ainsi un record en devenant le premier long métrage, depuis le début de la pandémie, à franchir le cap des 100 millions de dollars pour son démarrage mondial sans être passé par le pays d'Asie.
Des chiffres à même de rassurer ses producteurs et son distributeur, contraints de repousser la sortie à plusieurs reprises. Car Mourir peut attendre fait mieux que Skyfall (109 millions de dollars dans le monde pour son démarrage en 2012) et un tout petit peu moins bien que 007 Spectre (123 millions en 2015), sorti pendant une période normale. Et il réalise même le meilleur départ de la saga dans pas moins de vingt-quatre pays. Dont l'Allemagne, l'Espagne, Hong Kong et le Japon.
Si le long métrage se maintient bien, il peut espérer finir sa course entre les 881 millions de billets verts de 007 Spectre et le milliard dépassé par Skyfall. Et ainsi s'adjuger le titre de plus gros succès mondial depuis le début de la pandémie, ce qui conforterait la production dans son choix de ne pas avoir opté pour une sortie simultanée en salles et en streaming pour les adieux de Daniel Craig au smoking de Bond.
Rendez-vous dans une semaine pour de nouvelles tendances, une fois que Mourir peut attendre sera sorti en France (6 octobre) puis aux États-Unis (8 octobre). Et, ensuite, à la fin du mois avec les chiffres de la Chine.