Après avoir rincé les James Bond de la période Pierce Brosnan, France Télévision diffuse ce 3 octobre le 24e opus de la saga, 007 Spectre. Dans ce nouveau volet où Daniel Craig incarne pour la quatrième fois l'agent secret, et habilement orchestré par Sam Mendes, Bond fait face à la redoutable organisation criminelle SPECTRE., dirigée par Ernst Stavro Blofeld, incarné cette fois-ci à l'écran par Christoph Waltz.
Revoici la bande-annonce...
Nemesis tirant les ficelles dans James Bond 007 contre Dr No et Bons baisers de Russie, principal ennemi de James Bond dans Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois, Au service secret de Sa Majesté, Les diamants sont éternels ou Jamais plus jamais, le James Bond non officiel, l'organisation SPECTRE est au coeur de l'univers créé par Ian Fleming.
Mais savez-vous ce que signifie l'acronyme de cette organisation criminelle tentaculaire ? SPECTRE est l'acronyme de "Service Pour l'Espionnage, le Contre-espionnage, le Terrorisme, la Rétorsion et l'Extorsion". Autant dire que le but recherché est plutôt clair...
Figurez-vous que son siège fictif, à l'origine, est situé à Paris, au 136 Boulevard Haussman, où elle se cache derrière une honnête association venant en aides aux réfugiés de guerre, la FIRCO (Fraternité Internationale de la résistance Contre l'Oppression).
Pour créer cette entité dans ses romans, Ian Fleming s'est inspiré de l'organisme -bien réel celui-ci - du légendaire et terrible service du SMERSH. C'était le nom utilisé pour désigner les services de contre-espionnage militaire russes durant la Seconde Guerre mondiale.
Fondé par le sinistre Lavrenti Pavlovitch Beria en 1943, l'homme qui fut à la tête d'abord du NKVD (ancêtre du KGB), le SMERSH était chargé d'éliminer les traîtres, déserteurs, espions et éléments criminels de l'Armée rouge. Son chef suivant, Viktor Semionovitch Abakoumov, dépendait directement de Joseph Staline. Cette organisation, par définition secrète, fut dissoute en 1946. Fleming ayant travaillé durant la guerre dans les services de renseignements britanniques, on imagine ce qu'il a pu voir ou entendre à son propos, et nourrir abondamment sa saga par la suite...