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    Heels sur Starzplay : "J'ai aimé que dans le catch les personnages puissent évoluer et changer"
    Clément Cusseau
    Clément Cusseau
    -Rédacteur
    Après des études en école de cinéma, il intègre la rédaction d’AlloCiné en 2011. Il est actuellement spécialisé dans les contenus streaming et l’actualité des plateformes SVOD.

    Le créateur Michael Waldron ("Loki") et les deux acteurs principaux Stephen Amell ("Arrow") et Alexander Ludwig ("Vikings") évoquent à notre micro la série sur l'univers du catch "Heels", à découvrir sur Starzplay !

    Quel fan de catch êtes-vous ?

    Michael Waldron (créateur de la série Heels) : Je suis un très grand fan, enfant j’étais même obsédé par le monde du catch. J’ai été attiré par l’image de ces héros opposés aux méchants, il s’agissait d’histoires épiques qui m’impressionnaient beaucoup à l’époque.

    Un autre aspect qui me plaisait beaucoup était le récit feuilletonant des émissions de catch, car l'histoire des autres séries que je regardais à l'époque – comme les Power Rangers etc. - ne se suivait pas au fil des semaines. J'avais donc le sentiment de suivre de vrais enjeux, et que les personnages étaient davantage développés que dans les autres séries.

    Alexander Ludwig (Ace Spade) : J’étais fan de catch quand j’étais petit, bien que je ne regardais pas non plus les émissions chaque semaine. Mais c’est vrai que lorsque je tombais sur un épisode de catch, je regardais avec grand plaisir, notamment pour suivre des superstars comme Edge et The Rock à la WWE. Ce qui est ironique, car j’ai fini par travailler avec eux sur la série Vikings et le film La montagne ensorceléeAdam Copeland (alias le catcheur Edge, ndlr) m’a d'ailleurs donné beaucoup de conseils quand j’ai rejoint le projet.

    Stephen Amell (Jack Spade) : J’ai commencé à regarder le catch entre la fin de la maternelle et le début de l’école primaire. Vers 1986, j’ai commencé à être obsédé par la WWF (désormais appelée WWE, ndlr) jusqu’au milieu des années 90, la passion est retombée pendant quelques années avant de revenir en trombe. Et puis, je me suis de nouveau intéressé au catch ces récentes années en faisant la rencontre de catcheurs, et en ayant la chance de pouvoir participer à des shows de la WWE.

    Heels
    Heels
    Sortie : 2021-08-15 | 60 min
    Série : Heels
    Avec Stephen Amell, Alexander Ludwig, Alison Luff
    Presse
    3,2
    Spectateurs
    3,8

    Le monde du catch fonctionne de manière binaire : il y a les gentils d’un coté, et les méchants de l’autre. Dans Heels, le propos est plus nuancé car chacun des personnages est à la fois le gentil de l’histoire, mais également le méchant.

    Michael Waldron : C’est ce que nous souhaitions faire avec cette série. C’est d'ailleurs cet aspect de l’histoire qui m’a intéressé. Dans un ring, c’est effectivement un découpage binaire : soit tu es le gentil, soit tu es le méchant. Mais dans le monde réel, les choses ne sont pas si simples. Et c’est peut-être cette volonté de simplifier les choses de la vie qui pousse ces types à devenir catcheurs.

    Ce genre de type ne monte pas sur le ring pour être encouragé, mais pour être hué.

    Stephen Amell : J’adore quand un catcheur heel (méchant dans le monde du catch, ndlr) est tellement bon dans sa performance que le public commence à l’encourager ; et s’il est vraiment bon, il n’hésitera pas à insulter la foule pour forcer les gens à le détester. Ce genre de type ne monte pas sur le ring pour être encouragé, mais pour être hué.

    Son intérêt personnel est la seule chose qui compte à ses yeux, et il se fiche complètement des attentes du public ! Mais en cherchant à se faire détester, sa côté de popularité va continuer à grimper. Les fans de catch accordent énormément d’importance à l’attitude des catcheurs, et au travail qu’ils sont prêts à fournir pour assurer un show de qualité qui justifie le prix du billet d’entrée.

    StarzPlay

    Peut-on considérer les catcheurs comme des super-héros du monde réel ?

    Alexander Ludwig : Oh oui, absolument ! Ce qu’ils s’imposent physiquement, et le fait qu’ils parviennent encore à tenir debout après tous ces efforts, est absolument incroyable. J’ai toujours eu du respect pour cet univers, mais je dois dire que j’éprouve encore davantage de respect pour les catcheurs depuis que j’ai tourné cette série.

    Jouer dans la série a été pour moi un challenge physique et athlétique, mais ces types sont capables de produire ces performances tout au long de l’année. Il était vraiment important pour nous d’être le plus authentique possible, et de travailler le plus durement possible, afin de rendre hommage à leur travail.

    L’archétype même du super-héros

    Stephen Amell : C’est une très bonne question, et la réponse est oui ! Le fait que l’on incarne un personnage dans le ring, que l’on porte un costume pour se glisser dans le rôle et qu’une musique accompagne notre entrée sous les encouragements ou les huées – parfois les deux en même temps – du public, c’est l’archétype même du super-héros !

    Jack Spade est un promoteur de catch, ainsi qu'un mari et un père de famille mais quand il pénètre dans le ring, il devient le plus gros dur à cuire du coin ! Son personnage n’a rien à voir avec qui il est vraiment dans la vie. C’est comme une sorte de double-identité de super-héros. C’est une situation que j’ai bien connue dans la série Arrow.

    Jouer Oliver Queen est une chose, mais enfiler le costume de Green Arrow change complètement la dynamique du personnage. C’est le même sentiment que je ressens quand je joue Jack Space, et lorsqu’il enfile ses bottes et ses collants de catcheur.

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