Trente-huit ans après la diffusion de la série originale, Les Maîtres de l'univers ont fait leur grand retour sur Netflix grâce à Kevin Smith. Composée de 5 épisodes, cette suite, intitulée Revelation, a déclenché la colère des fans de l'animé. Nombre d'entre eux reprochent au scénariste de mettre le personnage Musclor au second plan et de le réduire à un rôle de faire-valoir. Dans ce revival, c’est Teela - héroïne doublée par Sarah Michelle Gellar en anglais - qui se retrouve au centre de l’intrigue.
Sur la Toile, les téléspectateurs expriment leur mécontentement en attribuant des mauvaises notes à la série dans l'intention de faire chuter sa moyenne. Très présent sur les réseaux sociaux, Kevin Smith a eu vent de cette vague de critiques et a décidé d'y répondre dans les colonnes du média américain Variety : "C'est intéressant d'observer qui sont réellement les fans de la première heure. Tous ceux qui se disent : 'On ne voit pas assez Musclor', ou quelque chose comme ça, ne comprennent pas de quoi parle la série."
Le créateur revient notamment sur les épisodes durant lesquels le personnage a perdu son épée et n'est jamais devenu Musclor. "Il n'a pas toujours été le héros que l'on connaît. Ses amis l'ont aidé. C'est le message principal de cette série." Il poursuit : "Je vois des gens en ligne dire : 'Ils essayent de se débarrasser de Musclor !', mais vous pensez vraiment que Mattel Television, qui m'a engagé et payé, veut faire une série Les Maîtres de l'univers sans Musclor ? Grandissez les gars."
Le vice-président de Mattel Television, Rob David, a, de son côté, donné plus d'informations sur la seconde partie, attendue pour la fin de l'année ou au début de l'année prochaine. Il explique notamment que ce nouveau chapitre devrait être plus centré sur Musclor : "Une grande partie de la seconde partie se déroulera dans un monde où Skeletor a les pleins pouvoirs. (...) Je vous dirai ceci : l'histoire d'Adam n'est pas terminée et ne le sera jamais. Je ne vais pas révéler ce qui va lui arriver mais l’intrigue va se poursuivre." De quoi, peut-être, rassurer les déçus.