"Ça n'est pas Space Jam. Space Jam c'est Michael Jordan." Réalisateur du premier opus, sorti en février 1997 dans nos salles, Joe Pytka a une dent contre la suite signée Malcolm D. Lee. Et il n'a pas manqué de le faire savoir au tabloïd TMZ. Alors que le concept reste le même (une star du basket doit faire équipe avec les Looney Tunes pour sauver le monde), il juge que les deux longs métrages n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Et que LeBron James ne possède pas l'aura de son prédécesseur.
"J'ai travaillé avec trois personnes qui ont une telle qualité magique qu'elles peuvent affecter les gens quoi qu'elles fassent, car ils les voient et ils s'illuminent : Michael Jordan, Michael Jackson et Madonna. Tous trois possèdent cette qualité qui fait qu'ils vont immédiatement plaire aux gens sans que ceux-ci ne comprennent quoi que ce soit à leur sujet. Et personne d'autre ne possède cela."
"LeBron est un fantastique joueur de basket, il fait partie du Top 20 de tous les temps. Mais il n'est pas Michael. Ils auraient dû appeler le film autrement. Ils n'auraient pas dû l'appeler Space Jam 2. Ça devrait être un autre film. Ça n'est pas Space Jam. Space Jam c'est Michael Jordan. Peu importe à quel point LeBron veut être un grand joueur - et il en est un - il n'est pas Michael Jordan. Il n'y aura jamais d'autre Michael Jordan."
Le changement d'acteur n'est cependant pas le seul grief de Joe Pytka envers Space Jam - Nouvelle ère, long métrage qu'il avoue avoir regardé en cinq fois (car sorti en salles et sur HBO Max aux États-Unis). Le réalisateur précise qu'il n'est pas en colère contre ce film "qui est juste naze" et dont il juge la bande-originale "insignifiante" alors que le traitement réservé à Bugs Bunny lui a "fendu le cœur".