ATTENTION - L'article ci-dessous contient des spoilers, dans la mesure où il revient sur la fin de "Kaamelott - Premier volet", et notamment le contenu de sa scène post-générique. Veuillez donc passer votre chemin si vous n'avez pas encore vu le film.
Tout est bien qui finit bien ? À la fin de ce premier volet de Kaamelott au cinéma, Arthur (Alexandre Astier) est parvenu à reprendre son trône à Lancelot (Thomas Cousseau), et Horsa (Sting) le lance sur la quête du Graal. Mais une menace rôde dans l'ombre. Et elle se révèle pendant le générique. Lorsque nous voyons un homme ramper, visiblement mal en point, et retirer sa capuche une fois qu'il s'est péniblement mis sur le dos.
Et il s'agit de Méléagant, personnage apparu à la toute fin de la saison 4 et qui a longtemps été désigné comme "L'Homme en noir", avant de révéler sa vraie identité. Présenté comme la réponse des dieux à la faute adultérine d'Arthur et Mevanwi (Caroline Ferrus), alors qu'ils sont respectivement époux de Gueniève (Anne Girouard) et Karadoc (Jean-Christophe Hembert), il est aussi celui qui a fait basculer Lancelot vers le côté obscur.
Est-ce à cause de la défaite de son poulain que Méléagant, toujours incarné par Carlo Brandt, paraît aussi affaibli ? Tel Thanos à la fin du premier Avengers, après l'échec de Loki, il devrait être le principal adversaire d'Arthur dans le second volet ciné de Kaamelott. Mais comment s'illustrera-t-il ? Le personnage apparaît dans différents récits liés à la légende arthurienne, et ses origines changent de l'un à l'autre.
La série d'Alexandre Astier, et le film qui en découle, se rapprochent davantage de ce qui est décrit dans "Lancelot ou le Chevalier de la charrette" de Chrétien de Troyes. À ceci près que c'est Lancelot qui occupe sa fonction méchant sur petit et grand écran, pendant que lui tire les ficelles dans l'ombre. Après le dénouement du Premier volet, il va donc devoir en sortir pour entrer dans la lumière. Mais il va falloir être très patients avant de découvrir de quelle manière il va s'opposer à Arthur.