L'acteur et réalisateur Jean-Pascal Zadi, récompensé du César du Meilleur espoir masculin pour son rôle dans Tout simplement noir, était l'invité de Philippe Vandel dans "Culture Médias" sur Europe 1.
Si pour Gérard Jugnot "la cérémonie manquait de légèreté", et que cette dernière n'a "pas été utile au cinéma français" selon Roselyne Bachelot, Jean-Pascal Zadi a au contraire souligné la chance et l'importance de pouvoir s'exprimer librement.
César 2021 : "Cette cérémonie n'a pas été utile au cinéma français" selon Roselyne BachelotL'acteur affirme : "Je suis super fier d'être dans un pays dans lequel on peut s'exprimer librement, dans lequel une femme peut venir parler de la condition de la femme, une autre peut venir se mettre toute nue et lancer son message.
Moi qui arrive avec mon message, Fathia Yousouf qui reçoit le prix du meilleur espoir féminin à 14 ans... Je trouve que ça démontre vraiment que l'on a la chance de vivre dans un pays où on peut s'exprimer, où on est libre. On est dans un pays où il y a une crise politique et sociale, évidemment que les artistes se sentent concernés et s'expriment sur ce sujet. Je suis content de vivre dans un pays comme celui-là."
Nous sommes Français, on adore se jeter des cailloux
Interrogé par Yann Barthès dans l'émission Quotidien du 17 mars, Jean-Pascal Zadi ajoute au sujet des nombreuses voix qui se sont élevées pour critiquer la cérémonie : "Nous sommes Français, on adore se jeter des cailloux."
Avant de déclarer : "Marina Foïs est hyper courageuse. Elle est allée au bout du truc. On peut aimer ou non, c'est une histoire de goût, mais elle a tenu le truc pendant trois heures. Et puis c'est un sport collectif de "niquer" ceux qui ont fait les César. Florence Foresti, Kad Merad se sont faits tuer, Marina Foïs se fait enchaîner…"
Rencontre avec Jean-Pascal Zadi pour Tout simplement noir