- Notre Dame sur CANAL+ et myCANAL
CANAL+ diffuse ce soir le 5ème long métrage de Valérie Donzelli, Notre Dame. Après La Reine des pommes et La Guerre est déclarée entre autres, la cinéaste a imaginé cette comédie racontant les aventures fantasques de Maud Crayon, une architecte, mère de deux enfants, qui remporte sur un énorme malentendu le grand concours lancé par la mairie de Paris pour réaménager le parvis de Notre-Dame…
Entre cette nouvelle responsabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subitement et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas à quitter complètement, Maud Crayon va vivre une tempête. Une tempête, qu’elle devra affronter pour s’affirmer et se libérer...
Dans les rôles principaux, on retrouve la comédienne, scénariste et cinéaste Valérie Donzelli devant la caméra, et Pierre Deladonchamps et Thomas Scimeca, jouant respectivement un amour de jeunesse, et le père des enfants de l'héroïne. Mais saviez-vous que ces personnages masculins auraient pu avoir un tout autre visage ?
Comme beaucoup de projets de films et série, le casting aurait pu prendre une tournure très différente, et c'est ce que révèle Valérie Donzelli dans un livre d'entretien édité en janvier dernier chez Playlist Society.
Dans le livre "Valérie Donzelli, le tourbillon de la vie", coécrit par Thomas Messias et Quentin Mével, la cinéaste explique qu'il y a eu "plein de versions différentes du film" et donne des précisions sur les différentes phases du casting.
"Comme il s'agissait d'une comédie et que je souhaitais faire un gros film, j'ai d'abord pensé à Jamel Debbouze pour jouer le journaliste, Bacchus. Je n'ai jamais su s'il l'avait lu, je n'ai pas eu de retour. On s'est vus une fois au tout début, mais au bout de quatre mois d'attente, j'ai dit à son agent que je n'avais plus envie. J'ai flashé sur Thomas Ngijol, je l'imaginais bien sur un truc un peu smart, pince-sans-rire. On s'est rencontrés, mais ça ne s'est pas fait. Romain Duris n'a pas voulu non plus.
J'étais dans la merde. Edouard (Weil, producteur du film, Ndlr.) a fait un gros forcing pour que je rencontre Pierre Deladonchamps. J'étais très dubitative, et je n'avais plus confiance en moi après Marguerite et Julien (précédent long métrage de la cinéaste), je pensais que les acteurs ne voulaient pas tourner avec moi, que le scénario était mauvais. Pierre a répondu très vite, il trouvait le scénario génial. Ca a réparé mon ego, on s'est rencontrés, j'ai flashé. On est du même monde. (...) Je l'adore et j'espère bien tourner à nouveau avec lui !"*
Et d'ajouter : "J'avais imaginé ce film porté par un seul acteur de comédie, il s'est retrouvé porté par plein d'acteurs comiques, autour d'un comédien plus romantique. Ce n'était pas simple à jouer, il était le clown blanc de l'histoire."*
* Extrait de Valérie Donzelli, le tourbillon de la vie, Thomas Messias et Quentin Mével (Playlist Society, 2019)
Notre dame : rencontre avec Valérie Donzelli et Thomas Scimeca