La Ballade de Buster Scruggs
De quoi ça parle ? La ballade de Buster Scruggs est un western d'anthologie en six volets mettant en scène les légendes du Far West. Chaque chapitre est consacré à une histoire différente de l'Ouest américain.
En 2018 les frères Coen délivraient pour Netflix un film de western pas comme les autres. La Ballade de Buster Scruggs raconte 6 histoires indépendantes se déroulant au Far West. Au casting Tim Blake Nelson, James Franco, Liam Neeson mais aussi et surtout Harry Melling. L’acteur, qui apparaît dans la troisième partie, prête ses traits à Harrison, un comédien jouant chaque soir un seul-en-scène devant un public de plus en plus clairsemé. Un rôle qui change de l’insupportable Dudley.
The Old Guard
De quoi ça parle ? Une petite bande soudée de mercenaires immortels, dirigée par la redoutable Andy, se bat depuis des siècles pour protéger les humains. Mais tandis que le groupe est engagé pour une mission des plus périlleuses, ses pouvoirs hors du commun sont soudain révélés au grand jour.
Harry Melling fait un retour en force en 2020 en apparaissant dans trois productions Netflix. D’abord dans The Old Guard, blockbuster estival porté par Charlize Theron. L’acteur change de registre et prête cette fois ses traits à l’antagoniste, Merrick, un scientifique qui rêve de mettre la main sur ces Immortels pour les besoins de la science. Si sur le papier ses intentions sont louables, ses méthodes le sont un peu moins…
Le Diable tout le temps
De quoi ça parle ? Knockemstiff, Ohio. Face à sa femme mourante, un homme désespéré, Willard Russell, tente le tout pour le tout. Il se tourne vers la religion. Ses prières vont petit à petit s'apparenter à des sacrifices dont Arvin, le fils du couple, pourrait être l'offrande ultime…
En septembre dernier, le long-métrage d’Antonio Campos créait la surprise grâce notamment à un casting de qualité (Tom Holland, Robert Pattinson, Bill Skarsgard…), une ambiance lente et poisseuse et une histoire qui vous prend au tripe. Harry Melling s’offre une apparition courte mais remarquée. Il y joue un prédicateur obscur et à la limite de la folie, qui n’hésite pas à se couvrir d’araignées pour prouver à sa communauté qu’il a été touché par Dieu. Melling délivre ici une prestation juste et puissante.
Le Jeu de la Dame
De quoi ça parle ? En pleine Guerre froide, le parcours de huit à vingt-deux ans d'une jeune orpheline prodige des échecs, Beth Harmon. Tout en luttant contre une addiction, elle va tout mettre en place pour devenir la plus grande joueuse d’échecs du monde.
Entre deux films Harry Melling a pris le temps de tourner dans la nouvelle production de Netflix intitulée Le Jeu de la Dame. Cette mini-série créée par Scott Frank (Goldless) et portée par la géniale Anya Taylor-Joy a été plébiscitée par la presse et les spectateurs pour son esthétique léché et le jeu des acteurs. Notre acteur campe ici le joueur d’échec américain et champion du Kentucky Harry Beltik qui va croiser sur sa route le prodige Beth Harmon. D’abord méprisant vis-à-vis de son adversaire, il va comprendre peu à peu son potentiel et la soutenir en devenant par la suite son ami, amant et entraîneur. De quoi casser une nouvelle fois son image et s'attirer la sympathie du public.