"A Terry Jones" : c'est avec ces quelques mots très sobres, sur un carton noir, que s'ouvre Adieu les cons, septième long métrage réalisé par Albert Dupontel. L'acteur, scénariste et metteur en scène dédie en effet son nouvel opus à ce membre des Monty Python qui nous a quittés à l'âge 77 ans le 21 janvier dernier, soient neuf mois pile avant la sortie du film dans nos salles, et qui était aussi bien une idole qu'une figure récurrente de son univers cinématographique.
"Terry Jones a été le premier des Monty Python que j’ai connus, après la sortie de Bernie", raconte en effet Albert Dupontel. "Il m’avait demandé une VHS pour voir le film, puis j’ai reçu deux lettres de lui, me disant qu’il avait beaucoup aimé le film mais qu’il n’avait pas encore tout vu (rires). Sa considération à mon égard m’a fait un bien fou. Que le metteur en scène des Monty Python [il a mis La Vie de Brian en scène, et co-réalisé Sacré Graal et Le Sens de la vie avec Terry Gilliam, ndlr] vienne ensuite incarner Dieu dans mon deuxième film (Le Créateur) était pour moi un véritable aboutissement. Une de mes boucles était bouclée. Sa faconde, sa culture, sa gentillesse, son humour me manquent énormément."
Comme le réalisateur d'Adieu les cons l'explique, leur relation est allée au-delà de l'admiration réciproque, puisque Terry Jones est apparu dans deux de ses films : Le Créateur donc, mais également le très barré Enfermés dehors où il partage une scène avec son compère Terry Gilliam, que l'on aperçoit à ses côtés dans cet extrait du making-of.
Terry Gilliam qui, de son côté, est revenu pour des caméos dans 9 mois ferme puis cet Adieu les cons où Albert Dupontel rend un hommage appuyé à Brazil, film réalisé par le membre des Monty Python en 1985. A quand, maintenant, une apparition du Français devant la caméra du Britannique, histoire de boucler la boucle ?
"Adieu les cons" : Albert Dupontel évoque ses influences. Dont "Brazil" :