Après le succès d'Epouse-moi mon pote et ses 2,4 millions de spectateurs, Tarek Boudali est de retour derrière (et devant) la caméra dans 30 jours max. Le complice de Philippe Lacheau interprète Rayane, un jeune flic trouillard et maladroit sans cesse moqué par les autres policiers. Le jour où son médecin lui apprend à tort qu’il n’a plus que trente jours à vivre, Il comprend que c’est sa dernière chance pour devenir un héros au sein de son commissariat et impressionner sa collègue Stéphanie. L’éternel craintif se transforme alors en véritable tête brûlée qui prendra tous les risques pour coincer un gros caïd de la drogue.
Pour les besoins du rôles, Tarek Boudali n'a pas hésité à donner de sa personne. Ainsi, pour les scènes d'action, le comédien n'a pas eu recours à une doublure et a tenu à effectuer toutes les cascades lui-même. "Le tout premier jour de tournage, je suis passé à travers la planche d’une hauteur de 5 mètres pour la séquence du début. À partir de là, l’équipe savait dans quoi on s’embarquait.", confie l'acteur dans le dossier de presse du film.
Tarek Boudali, en bon amateur de sensations fortes, a aussi tenu à réaliser certaines séquences périlleuses sans fond vert, comme un numéro de funambule entre deux immeubles. "Je suis vraiment monté sur cette planche entre deux immeubles ! Je voulais tout faire pour de vrai. J’ai dû batailler avec la production, mais au bout du compte, c’est passé. Et à la fin du tournage, j’ai remercié le courtier qui m’a assuré !", plaisante le comédien.
L'une des scènes les plus spectaculaires du film, une course-poursuite à moto, a donné des sueurs froides à Tarek Boudali. Pour assurer cette séquence, le comédien a notamment passé son permis moto deux mois avant. "Ce ne sont pas les cascades qui étaient le plus dur, mais la météo. La plupart des séquences où je suis en cape et torse nu ont été tournées entre Novembre et Décembre 2019, souvent la nuit par -2° ! Quand je slalome en moto à 90 km/heure, sans casque ni protection, il faisait un froid de gueux et il s’est même mis à pleuvoir… Si je me loupais, je mourais ! C'était la scène la plus dangereuse mais aussi la plus kiffante pour moi."
Malgré les dangers liés au tournage de ces scènes d'action, Tarek Boudali n'a pas été blessé... sauf une fois, et dans une séquence dite facile. "C'était de ma faute, en plus ! Quand je saute du fauteuil et je m’étale sur le bureau. Le responsable cascades m’a demandé de mettre mes protections, mais on était dans le speed et je ne voyais pas le danger. Et je me suis fait mal. La traversée de la vitre, également : j’ai été stoppé net par la façade extérieure, et je me suis fait un gros hématome à la cuisse", se souvient le natif de Paris.
Interrogé par nos soins, Tarek Boudali a confié être un grand fan de Jean-Paul Belmondo et Tom Cruise, deux comédiens connus pour leur forte implication dans les cascades. "Quand ils font leurs cascades eux-mêmes, ça rajoute un plus au film. C'est impressionnant. Du coup j'ai voulu faire la même chose à mon échelle, même si c'est une comédie et que je n'ai pas le même budget que Tom Cruise. J'aime beaucoup l'adrénaline, c'était donc un vrai souhait de ma part. Il a fallu convaincre les producteurs mais aussi les assurances. Ils ont finalement tous accepté et j'étais très content de pouvoir faire mes propres cascades."
Propos recueillis par Brigitte Baronnet à Paris le 6 octobre 2020
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