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    Great Pretender sur Netflix : que vaut la nouvelle série du studio de L'Attaque des Titans ?

    Great Pretender, nouvelle série de Wit Studio, responsable de L'Attaque des Titans, est disponible sur Netflix, l'occasion de vous donner notre avis sur cet animé réjouissant !

    DE QUOI ÇA PARLE ?

    Makoto Edamura est censé être le plus grand escroc du Japon. Avec l'aide de Kudo, son partenaire, ils ont essayé d'escroquer un français à Asakusa. Cependant, leur petit tour s'est retourné contre eux et ils vont désormais être obligés de travailler pour lui. Cette fameuse personne qu'ils ont essayé d'escroquer s'avère être Laurent Thierry, un «homme de confiance» contrôlant la Mafia japonaise. Edamura est loin de s'imaginer ce qui l'attend après s'être engagé dans les sales affaires du français !

    ÇA RESSEMBLE À QUOI ?

    L'AVIS DE MANON MAROUFI

    Association parfaite de plusieurs experts, Great Pretender ne pouvait être qu’une réussite. Entre la réalisation éclairée de Kaburaki Hero (91 Days), le scénario bien ficelé de Kosawa Ryota (The Confidence Man JP) et la patte graphique de Sadamoto Yoshiyuki (Neon Genesis Evangelion), sur le papier cet anime original se basait déjà sur des fondations plus que solides. Pour autant, n’imaginez pas que son contenu manque d’originalité.

    La série se distingue tout particulièrement par ses décors à la colorisation atypique et éblouissante, créés au sein de la société Wit Studio dont la qualité d’animation n’est plus à prouver. Son autre principal point fort réside en ses personnages tous charismatiques et bien développés ; des escrocs, certes, mais auxquels on s’attaque et qu’on prend un malin plaisir à voir collaborer malgré eux. L'impulsif Edamura, l'énigmatique Laurent, la taciturne Abigail ou la sulfureuse Cynthia, vous n'aurez plus qu'à choisir votre préféré.

    Utena
    Utena

    Lancez la lecture du premier épisode et vous embarquerez pour un voyage rempli d’humour entre Tokyo et Singapour, en passant par Los Angeles, Nice ou encore Londres. Divisés en plusieurs « affaires », l'anime parvient à se renouveler et à maintenir un très bon rythme, tout en dessinant progressivement une trame de fond (laquelle pourrait bien se dévoiler dans la seconde partie de saison attendue à partir du 21 septembre au Japon).

    Ajoutez à cela une bande-son dynamique et entraînante aux échos rock et burlesque et c’est l’oeuvre à recommander pour initier un ami qui n’a jamais vu de série d'animation japonaise. Son entrée au catalogue marque un tour de force pour la plateforme de streaming Netflix et ses futures productions animées.

    Netflix

    L'AVIS DE VINCENT FORMICA

    Ce qui frappe immédiatement dans Great Pretender, c'est sa filiation avec l'animé culte Cowboy Bebop. L'animation colorée et dynamique, les personnages énergiques et roublards, l'opening aux accents jazzy... tout est là dès le départ (À noter que l'auteur de la BO n'est autre que Yutaka Yamada, compositeur de Vinland Saga et Tokyo Ghoul).

    Cela étant dit, l'animé s'éloigne ensuite de cette influence pour proposer une réinvention de la comédie policière, mixant de nombreuses références cinématographiques au passage. La série possède un style unique, à la fois simple et précis, fourmillant de détails. Un vrai régal pour les mirettes ! Le crayonné des dessins est fabuleux et l'utilisation des couleurs crée une atmosphère unique.

    Pour mettre en scène le tout, Wit Studio a fait appel à Hiro Kaburaki, déjà réalisateur sur 91 Days, un animé autour de la mafia au temps de la Prohibition. Autant dire que l'artiste est à l'aise dans le genre, injectant cette fois une bonne dose d'humour façon Ocean's Eleven. Kaburaki est aussi très bon dans ce registre ; il l'a en effet démontré dans l'hilarant Hozuki's Coolheadedness, animé se déroulant dans les Enfers.

    91 Days et Hozuki sont disponibles sur Crunchyroll si vous voulez y jeter un oeil. En attendant, délectez-vous de ce petit bonbon acidulé que représente cette série ! Mention spéciale à l'opening rappelant celui du mythique Cowboy Bebop. L'ending n'est pas en reste avec la chanson de Queen, Great Pretender, que vous ne pourrez plus jamais passer à la fin de chaque épisode ! Sans aucun doute l'animé à ne pas manquer en cette rentrée 2020 !

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