Breaking Bad
De Vince Gilligan, avec Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn
C’est celle que l’on considère comme la meilleure série de tous les temps. Au cours des cinq saisons, Walter, Jesse et les autres personnages auront croisé la route de pas mal de malfrats, dont le cartel Ciudad Juárez, avec à sa tête Eladio Vuente. Les bisbilles entre Hector Salamanca et Gus Fring auront été l’un des fils rouges de la série.
Narcos
De Carlo Bernard avec Wagner Moura, Pedro Pascal et Boyd Holbrook
En trois saisons de haute volée, la série Netflix de Narcos nous a plongé au cœur des cartels de Medellín et de Cali, en suivant la traque dans un premier temps de Pablo Escobar puis des frères Rodriguez. S’appuyant sur des images d’archives et une narration en voix-off astucieuse, la série fait partie des références dans le genre.
Narcos : Mexico
De Carlo Bernard avec Michael Peña, Diego Luna, Tenoch Huerta
Tout comme sa série-mère, Narcos Mexico nous raconte, de façon presque documentaire parfois, la création et la chute d’un cartel mexicain. Il s’agit dans les deux premières saisons du cartel de Guadelajara, avec à sa tête Felix Angel Gallardo (Diego Luna), un homme aussi sophistiqué que violent, qui a signé la fin de son règne en faisant assassiner un agent de la DEA.
Ozark
De Bill Dubuque avec Jason Bateman, Laura Linney, Sofia Hublitz
Ozark, c’est avant tout l’histoire d’un conseiller financier futé, qui blanchit de l’argent pour un cartel de drogue mexicain. Lorsque son partenaire le trahit, il doit rapidement déménager avec sa famille aux monts Ozarks, dans un paysage à la fois froid et humide. Un rôle qui a permis à Jason Bateman d’être nommé aux Emmy et aux Golden Globes.
American Gangster
De Ridley Scott, avec Russell Crowe, Denzel Washington, Chiwetel Ejiofor
American Gangster ou l’histoire vraie de Frank Lucas dans le New York des années 70. Mais c’était comment avant dans le Bronx ? La chaîne américaine Epix répond à cette question dans Godfather of Harlem, la série préquelle centrée sur le personnage de Bumpy Johnson (le mentor de Frank Lucas).
El Chapo
De Silvana Aguirre avec Marco De la O, Humberto Busto, Diego Vasquez
Joaquin Guzman aura décidément fait couler beaucoup d’encre et abreuvé l’imagination de nombreux scénaristes. En 2017, Netflix co-produit El Chapo, centré sur l’ascension et la capture de ce narcotrafiquant moustachu (que l’on voit aussi dans Narcos : Mexico). C’est en tout cas un succès pour la plateforme !
Le détenu
Avec Ignacio Serricchio, Ana Claudia Talancón, Flavio Medina
Quand il n’est pas perdu dans l’espace aux côtés des Robinson, Ignacio Serricchio infiltre une prison mexicaine afin d’approcher un gang suspecté d'avoir enlevé la fille d'un juge américain. Cette série mexicaine se compose d’une saison de 13 épisodes.
La Reine du Sud
De Roberto Stopello avec Kate del Castillo, Ivan Sanchez, Nacho Fresneda
Cette série, que l’on décrit comme la version féminine de Narcos, est portée par l’actrice mexicaine superstar Kate del Castillo. Déjà à l’affiche d’une autre série Netflix (Ingobernable), elle est surtout connue pour avoir rencontré et interviewé Joaquin Guzman alors qu’il était en fuite. Elle témoigne de son expérience dans la série documentaire Le jour où j’ai rencontré El Chapo, là aussi visible sur la plateforme de streaming.
Infiltrator
De Brad Furman avec Bryan Cranston, Diane Kruger, John Leguizamo
Une histoire incroyable… mais vraie. Infiltrator s’inspire de l'autobiographie de l’ancien agent Robert Mazur, qui a infiltré les cartels colombiens à l'époque du règne de Pablo Escobar avec pour mission de démanteler le système corrompu des banques. Il a permis l'arrestation de plus de 80 personnes après 2 ans de travail.
Savages
De Oliver Stone avec Taylor Kitsch, Aaron Taylor-Johnson, Blake Lively
Le film d’Oliver Stone prend aussi racine au cœur d’un cartel de drogue mexicain (dirigé ici par Selma Hayek). Si le réalisateur n’a pas à rougir de sa distribution, il a tout de même dû couper au montage Uma Thurman, qui devait jouer la mère de Blake Lively (ce qui aurait signé ses retrouvailles à l’écran avec John Travolta après Pulp Fiction et Be Cool). Une manière pour lui de raccourcir le film, qui atteint déjà les 2h10.