Qu'il fasse un film noir dans un lycée, s'envole pour la galaxie lointaine de Star Wars ou mette en scène un tueur à gages face à une version plus âgée de lui-même, pas un long métrage de Rian Johnson ne passe sans que Joseph Gordon-Levitt ne soit de la partie. Soit en tant qu'acteur principal (Brick et Looper), soit pour une apparition généralement discrète : sous les traits d'un barman dans Une arnaque presque parfaite, et le temps d'un caméo vocal dans la séquence du casino des Derniers Jedi. Et À couteaux tirés, nouvel opus du réalisateur, où l'on retrouve le nom du comédien dans le générique, crédité en tant que "Policier", alors qu'on ne le voit jamais à l'écran.
De passage sur Paris pour la promotion de sa comédie policière, Rian Johnson a bien voulu nous donner la solution de l'un des mystères du film : "C'est une voix que l'on entend vers le début", nous répond-il. "Quand la soeur de Marta [Ana de Armas] regarde une émission policière sur son iPad, c'est lui que nous entendons. Quand il dit 'Nous avons les images de la caméra de surveillance'. C'est lui, c'est Joe."
Quel mystère a donc été le plus difficile à résoudre selon vous ? Trouver l'identité du coupable du meurtre de l'auteur de polars Harlan Trombey (Christopher Plummer) ? Ou repérer le caméo de Joseph Gordon-Levitt dans le film ?
Propos recueillis par Maximilien Pierrette à Paris le 7 novembre 2019
"À couteaux tirés" : quand Rian Johnson veut dépoussiérer le "whodunit"