MJÓLK, La guerre du lait de Grímur Hákonarson
Avec Arndís Hrönn Egilsdóttir, Þorsteinn Bachmann, Þorsteinn Gunnar Bjarnason...
Le saviez-vous ? Grímur Hákonarson, qui a grandi en milieu rural islandais, s'est inspiré de son propre vécu et des gens qu'il a connus pour mettre en scène ce film : "Mes deux parents ont été élevés à la campagne et j’y ai passé la majorité de mes vacances d’été, pour y vivre et y travailler, jusqu’à mes dix-sept ans. De ce fait, j’ai développé un goût pour les récits, les personnages et les paysages ruraux d’Islande. J’ai toujours été attiré par les histoires se déroulant à la campagne et « Béliers » n’est pas le premier film que je tourne dans cet environnement."
Ça marche!? de Camille de Casabianca
Le saviez-vous ? Après s'être intéressée au Nouveau Parti Anticapitaliste dans C'est parti en 2010, Camille de Casabianca se penche sur En Marche ! qui marque selon elle "une nouvelle vague de la vie politique française". Interpellée par la modernité du phénomène, elle voulait faire un film sur ce mouvement qui "enquête, qui expérimente, qui débat". Elle explique : "En France comme ailleurs, tout a changé dans la société ; par contre, les institutions n'ont pratiquement pas bougé. La politique, l'enseignement, les hôpitaux, la justice sont en crise. Dans le film, on voit des gens qui se mobilisent, qui se lèvent, tout cela dans une grande confusion".
Une joie secrète de Jérôme Cassou
Le saviez-vous ? Pour filmer Nadia Vadori-Gauthier, Jérôme Cassou a choisi de tourner caméra à l’épaule en la suivant. Il confie : "C’est le faire comme on pourrait le faire avec une actrice : ses mots ont autant d’importance que les gestes qu’elle fait. Si les internautes connaissent Nadia à travers ses vidéos, ils ne savent pas qui est cette femme, ni ce qui se cache derrière son action chorégraphique, le backstage de sa démarche. Le film dévoile les coulisses d’Une minute de danse par jour et montre ce qui se passe avant et après les danses, ce que vit la chorégraphe lorsqu’elle termine son action et ce qui se dégage de la scène vécue en direct à travers les réactions."
Avec Predrag 'Miki' Manojlovic, Denis Lavant, Chulpan Khamatova...
Le saviez-vous ? Un quartier atypique de Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, est à l’origine de du film de Veit Helmer. Les voies ferroviaires sont construites tellement près des habitations qu’elles font office de rues et d’aires de jeux pour les enfants. La vie s’organise sur les rails, là où les trains pétrolifères passent plusieurs fois par jour. Les habitants appellent leur quartier « Shanghai » alors qu’il n’y a évidemment aucun rapport avec la Chine. "Ce décor m’a inspiré cette histoire de conducteur de train solitaire. À l’issue de ses journées de travail, il restitue à ses propriétaires les objets que son train arrache sur son passage. Juste avant de partir à la retraite, il trouve un soutien-gorge. Mon film raconte l’audacieuse quête de sa propriétaire."
Avec Marta Lança, Clara Castanheira, Pedro Castanheira...
Le saviez-vous ? L'idée de Tempo Comum a germé dans l'esprit de la réalisatrice lors de la naissance de son enfant : "Il y avait là un confort ambiant qui m’a fait associer cette période d’épuisement et de fatigue à une période profondément agréable. Les jours s’écoulaient sans obligations. J’aimais cette solitude et je n’avais qu’à obéir à ce que la maternité requérait de moi". Pendant cette période, elle recevait souvent de la visite et recueillait les histoires qu'on lui racontait. De là est née l'envie de situer un film dans une bulle, un univers clos urbain mais qui serait toutefois ouvert à la dimension imaginative des conversations.