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    Yves : rencontre avec les acteurs d'une comédie déjantée dont la star est un... frigo !
    Clément Cuyer
    Clément Cuyer
    -Journaliste
    Clément Cuyer apprécie tous les genres, du bon film d’horreur qui tâche à la comédie potache. Il est un "vieux de la vieille" d’AlloCiné, journaliste au sein de la Rédaction depuis maintenant plus de deux décennies passionnées. "Trop vieux pour ces conneries" ? Ô grand jamais !

    Rencontre avec l'équipe de la comédie déjantée "Yves", en salles aujourd'hui. Un film pas comme les autres emmené par William Lebghil, Doria Tillier, Philippe Katerine et... un frigo !

    AlloCiné

    La comédie déjantée Yves, en salles ce mercredi, c'est l'histoire de Jérem, qui s'installe dans la maison de sa mémé pour y composer son premier disque. Il y fait la rencontre de So, mystérieuse enquêtrice pour le compte de la start-up Digital Cool, qui le persuade de prendre à l'essai Yves, un réfrigérateur intelligent, censé lui simplifier la vie…

    Rencontre avec l'équipe de ce Yves pas comme les autres lors du dernier Festival de Cannes, les pieds dans l'eau...

    AlloCiné : Comment réagit-on quand on reçoit le scénario d'un film dont la star est un frigo ?

    Doria Tillier : On ne se dit pas du tout que c'est une blague, car c'est original et on y croit vraiment. Je ne l'ai pas lu comme une blague, même si c'est aussi une comédie et qu'il y a des choses drôles dedans. Moi, je l'ai pris comme un film normal sur l'intelligence artificielle, délirant et original, mais pas une blague !

    William Lebghil : Moi, j'ai trouvé que c'était du génie absolu ! Du coup, j'ai tout donné pour pouvoir le faire.

    Antoine Gouy : On est déjà séduits par l'humour et l'écriture de Benoît Forgeard. Ce film est vraiment très drôle. Et puis il parle d'aujourd'hui, voire de demain, donc il touche très juste. C'est une satire jouissive du monde d'aujourd'hui. Donc, évidemment, on court tout de suite quand on reçoit un scénario comme ça, c'est tellement rare.

    Est-ce qu'on ne se sent pas un peu bête, au moins au début, quand on parle à un frigo ?

    William Lebghil : Je n'ai pas l'impression de m'être senti con en parlant à ce frigo. Au départ, j'avais l'impression de me sentir plus intelligent, en tout cas physiquement. Et par la suite, effectivement, je me suis rendu compte que j'avais plus de lacunes que lui. Donc, ça a été comme une espèce de traversée mystique ! (sourire)

    Est-ce qu'on regarde son frigo différemment après le film ?

    Philippe Katerine : Il y a un avant et un après. Maintenant, je lui souhaite bonne nuit, je fais attention à lui. Et j'ai aussi l'impression qu'il fait plus attention à moi. C'est un rapport réciproque. Le film est une histoire d'amour, je comprends ça, maintenant. J'ai toujours adoré les objets. J'ai des histoires d'amour avec des objets, mais avec un frigo, c'est la première fois !

    "Yves" est un film qui traite avec humour de l'intelligence artificielle...

    Benoît Forgeard : On notera, sans révéler la fin du film, que j'essaie quand même d'imaginer un futur possible entre humains et machines. Un futur où l'on pourrait coopérer ensemble. Peut-être même s'aimer.

    "Yves", c'est un frigo, mais c'est aussi un véritable tube, le morceau de rap "Carrément rien à branler" !

    Benoît Forgeard : C'était une donnée importante du tournage. Comme il s'agit de raconter l'histoire d'un homme qui sait faire des tubes, qui sait en composer, il fallait qu'on ait morceau qui soit un tube. C'est jamais facile, Phillipe Katerine est bien placé pour en parler, on ne sait jamais comment écrire un tube, on n'est jamais sûr que ça en sera un. En tout cas, ça ressemble fort à un tube, ce morceau !

    L'équipe de "Yves" reprend à capella "Carrément rien à branler", le rap vedette du film :

     

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