Raconter la vie hors du commun d’Elton John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Rocketman, au cinéma depuis le 29 mai, retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Et c’est Taron Egerton, révélé par le film Kingsman, qui lui prête ses traits et sa voix. Bien plus qu’un acteur, ce dernier est aussi un chanteur. Et le destin voulait qu’il incarne un jour la star de la pop au cinéma. Quelques années plus tôt, Egerton choisit le titre "Your Song" à son audition d’entrée à la Royal Academy of Dramatic Arts. Il interprète même la chanson "I’m Still Standing" dans le film d’animation Tous en scène. Après cinq mois de répétition à la voix et au piano, Taron Egerton est capable d’interpréter les plus grands titres d’Elton John, comme nous le montre la vidéo ci-dessous.
Dans ce biopic que le chanteur souhaité "fantasmé" (il oscille entre le réel et l’irréel), il y a bien une chose que les équipes du film n’ont pas vraiment imaginé : les costumes pailletés et colorés de la star. En choisissant le pseudonyme d’Elton John, le jeune Reginald Dwight s’est créé un personnage grandiloquant et exubérant. C’est le chef-costumier Julian Day qui a été chargé de recréer ses tenues les plus emblématiques et les accessoires. Plus de 50 paires de chaussures et autant de lunettes ont été utilisées dans le film. Une jolie collection dont on peut avoir un aperçu dans la vidéo suivante :
Mais parce que la tenue ne fait pas tout, Taron Egerton a dû opérer une certaine métamorphose physique pour ressembler à Elton John. A commencer par son front dégarni. Si l’acteur a émis une certaine réserve quant au fait de se raser le haut du visage, il s’est plié à la volonté de la chef coiffeuse Lizzie Yianni Georgiou : "Au départ, il était absolument contre mais quand il a compris combien de temps il allait passer au maquillage tous les jours s’il ne le faisait pas, il a été courageux et il a accepté !". Côté chant, Elton John lui a laissé carte blanche en lui demandant même de se réapproprier ses titres, sans l’imiter. Cela donne des morceaux entraînants comme "Saturday Night’s Alright for Fighting", "Benny and The Jets" ou encore "Rocketman", qui est devenu l’hymne du biopic réalisé par Dexter Fletcher.
