Comédienne mythique de l'Âge d'Or hollywoodien, partenaire à l'écran de James Stewart, Frank Sinatra et Rock Hudson, Doris Day s'est éteinte ce lundi 13 mai 2019, à l'âge de 97 ans. Actrice pétillante, chanteuse douée, elle a fait les beaux jours de la comédie américaine.
Des débuts au music-hall
Considérée comme l'une des actrices les plus prolifiques de sa génération, Doris Day commence sa carrière dans le music hall, avant d'apparaître pour la première fois à l'écran en 1948. Placée sous la garde de sa mère suite au divorce de ses parents, la petite Doris Day se découvre un certain talent dans la danse. En 1938, un accident de voiture met définitivement fin à sa (future) carrière de ballerine. Elle décide de profiter de ce revers pour prendre des cours de chant et intègrer plusieurs groupes locaux de Jazz et de Blues.
Calamity Jane
En 1948, elle obtient un contrat de 7 ans avec la Warner Bros pour jouer dans des films musicaux et apparaît pour la première fois à l'écran dans Romance à Rio, une comédie romantique. A force de persévérance et de talent, elle obtient la reconnaissance et devient vite une vedette populaire de comédies familiales. Elle enchaîne donc les rôles et joue dans 3 films pour la Warner en 1950 et 5 en 1951. En 1953, elle obtient le rôle titre de Calamity Jane. Véritable succès, ce film finit de la catégoriser dans les actrices réputées.
"Que sera, sera"
Elle participe en 1956 au remake américain de L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock et restera pour longtemps dans les esprits comme celle qui interprète la chanson oscarisée "Que sera sera". Le conte de fée continue et en 1959, Doris Day est nommée à l'oscar de la meilleure actrice pour Confidences sur l'oreiller. Forte de son succès, elle multiplie les tournages et cotoie des partenaires à l'écran tels que Kirk Douglas dans La Femme aux chimères (1950), Frank Sinatra dans Young at Heart (1954), Clark Gable dans Le Chouchou du professeur (1958) ou encore Cary Grant dans Un soupçon de vison (1962).
Même si les années 60 s'avèrent moins prolifiques pour elle que la décennie précédente, elles ne demeurent pas moins aussi prestigieuses avec de vraies réussites comme Do Not Disturb (1965) ou La Blonde défie le F.B.I. (1966).
Retraite anticipée
En 1968, son mari Martin Melcher qu'elle avait épousé en 1951, meurt et cette même année voit la fin de sa carrière au cinéma avec Il y a un homme dans le lit de maman. Mais la petite lucarne l'appelle et elle produira sa propre série télévisée : The Doris Day Show qui durera jusqu'en 1973, remportant un certain succès. En 1975, elle publie son autobiographie, intitulée Doris Day, Her Own Story (sa propre histoire).
La bande-annonce de L'Homme qui en savait trop :