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    Affaire Christian Quesada : le projet de biopic concernant sa vie n'a jamais existé
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Le gagnant du jeu de TF1, "Les 12 coups de midi", mis en examen le 27 mars pour détention d'images pédopornographiques, avait annoncé en 2017 lors de la publication de son autobiographie qu'elle serait adaptée au cinéma... Ce qui se révèle être faux.

    Capture d'écran TF1 / Les 12 coups de midi

    Vous avez sans doute entendu parler dans l'actualité de l'affaire entourant Christian Quesada. Champion du jeu Les 12 coups de midi diffusé sur TF1, au point d'y revenir chaque jour pendant 6 mois et ayant accumulé plus de 800.000 € de gains, ce dernier avait publié une autobiographie en 2017 et avait annoncé une adaptation de celle-ci au cinéma pour la fin de l'année 2019. Sauf que, contactée par le journal Le Parisien, la maison d'édition de son livre, Les Arènes, a précisé n'avoir "aucun projet audiovisuel en cours". Information par ailleurs corroborée par le CNC, qui précise qu'aucune déclaration n'a été faite aux registres du cinéma et de l'audiovisuel.

    Pour rappel, mercredi 27 mars dernier, Christian Quesada a été mis en examen pour "corruption de mineur" et "détention d'images pédopornographiques". Son livre a été depuis retiré de la vente. Selon les informations de la chaîne RTL, Christian Quesada aurait été placé à l'isolement pour la durée de son incarcération pour sa sécurité. Le motif de sa mise en détention est d'abord délicat à gérer au sein d'une prison et le fait qu'il soit à la tête d'une fortune de plusieurs centaines de milliers d'euros a fait craindre de possibles rackets de la part des autres détenus. Par ailleurs, Quesada avait déjà été condamné par la Justice à deux reprises à des peines avec sursis dans les années 2000, dont l'une d'elles concernait déjà des faits de détention d'images pédopornographiques.

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