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    SWAT sur TF1 : ce qui vous attend dans la saison 2

    Pas de répit pour les agents d’élites du swat qui retrouvent l’uniforme dès mardi soir sur TF1. Au programme, de la romance, du suspense, un soupçon de spectaculaire et des sujets plus graves.

    ScreenGrab/CBS

    Quel avenir pour Jim Street ?

    Le dernier épisode de la précédente saison voyait Hondo (Shemar Moore) renvoyer Street (Alex Russel) des S.W.A.T. On ne plaisante pas avec l'honnêteté dans la fonction d’élite et les mensonges de la jeune recrue à propos de sa mère ont fatalement laissé des traces. Sanction sans appel qui fait dégringoler Street sur l’échelle social made in LAPD et le ramène donc, en uniformes, dans la rue. Pour le jeune homme débute un long chemin vers la rédemption et pourquoi pas, un retour dans l’unité ?

    Une façon pour les scénaristes de corriger le tir d’un personnage par moment stéréotypé, aux actions souvent prévisibles et un peu réchauffées (le jeune rebelle anticonformistes). D’autant plus dans un univers qu’on imagine régi par des règles bien strictes (quasi militaires). Voir son obstination à s’améliorer rend le personnage plus humain et son attitude générale moins crispante.

    Sonja Flemming/CBS

    Une saison davantage centrée sur Dean

    Si la saison cherche à développer un peu les personnages, à travers des arcs narratifs plus ou moins prononcés (et généralement concentré sur l’évocation d’une romance), les auteurs se montrent particulièrement généreux avec Dean (Jay Harrington), le second de la bande à Hondo. Evolution et bouleversement de sa situation familiale, problème d’argent, de santé, la charge peut sembler un peu lourde pour un seul homme. D’autant plus quand S.W.A.T. n’a pas la réputation d’être une série portée sur ses personnages. S’y dessine une volonté d’ancrer la fiction dans un aspect plus social. Il sera aussi question, durant cette saison, de coupes budgétaires, du vieillissement des corps, de l’héritage des unités d’élites. Bien sûr, la série préfère le plus souvent bander les muscles et offrir de vraies séquences d’action comme des morceaux de bravoure mais ces petites intentions sortent le show de son format très rigide.

    De la romance dans l’air ?

    Derrière l’uniforme, les gilets pare-balles, les armes, il y a un petit coeur qui bat. C’est ce que semble vouloir explorer les auteurs. Humaniser les personnages. Peut-être ce qui faisait défaut à une première saison très portée sur l’action (excepté pour Hondo et son profil à la Horatio Caine des Experts Miami). Chris (Lina Esco) va donc avoir le droit à un développement sentimental. L’occasion d’aborder la bisexualité du personnage, chose rare sur les networks. Malgré de bonnes intentions, le traitement aurait néanmoins mérité une approche plus subtile. Il y aura aussi du mouvement du côté de Hondo. Pas sûr que le personnage en avait besoins, d’autant plus quand cela l’extrait très souvent du reste du groupe (à croire que l’acteur s’est fâché avec ses petits camarades).

    Bill Inoshita/CBS.

    Un épisode sur les tueries de masse dans les écoles

    L’épisode 11, intitulé School, exploite le douloureux thème des tueries de masse dans les écoles. 2018 fut particulièrement meurtrière et a atteint un sinistre record : 113 personnes ont été tuées ou blessées dans l’enceinte d’une école et on recense 23 incidents au cours de l’année. A raison de 180 jours d’écoles par an, cela représente une tuerie tous les 8 jours. 2019 ne débute pas mieux puisque 5 incidents ont déjà eu lieu et 6 personnes ont été blessées ou tuées.

    L’épisode aborde le sujet en mêlant le spectaculaire au factuel. D’un côté la série va jouer sur le suspense de la menace ; de l’autre, elle se garde d’être trop explicite et violente et va davantage axer son intérêt sur la réaction des étudiants, les consignes de sécurité, usant du montage alterné pour instaurer tension et distance. Lors de sa diffusion américaine, l’épisode s’est accompagné d’un message de sensibilisation et montre sa volonté d’aborder des sujets plus graves (un autre épisode est consacré à l’homophobie et l’incitation à la haine ; un autre sur le racisme).

    Une nouvelle menace

    La série ne brille pas vraiment pour la complexité de ses intrigues. Elle préfère les fulgurances le temps d’un épisode que la construction au long cours. Cette saison semble vouloir mettre en place une menace récurrente. Un peu timide durant la première moitié de la saison (deux épisodes, 2x07 : Inheritance et 2x13 : Encore), on ne doute pas que la fin mettra un coup d’accélérateur. On n’en dira pas plus.

     

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