Lego, Playmobil, Barbie, Funko : les jouets s’animent à l’écran

Il faut battre le fer quand il est encore chaud, pourrait être la devise hollywoodienne quand il s’agit de capitaliser sur les succès passés. Le carton de La Grande Aventure Lego (la suite sortira le 20 février prochain) a fait pousser des ailes et la liste des adaptations s’allongent. C’est d’abord le frère ennemi Playmobil qui ouvre les hostilités, dont la sortie est prévue pour le 7 août 2019, avant de voir de futures adaptations en live ou en animation (ou les deux).

Car les annoncent se suivent… et se ressemblent. Barbie devrait prendre vie à l’écran. Margot Robbie pourrait l’incarner, encore faut-il trouver une personne pour le réaliser. Patty Jenkins fut un temps envisagée mais la réalisatrice de Wonder Woman a dû décliner, faute de temps :

J’adore Barbie et j’y vois une possibilité intéressante. C’est quelque chose dont on a discuté mais ce n’est pas un projet que j’envisage de réaliser. Mon emploi du temps fait que je ne serais pas disponible avant un certain temps. C’est amusant d’en parler mais je ne suis pas la réalisatrice du projet à l’heure actuel.

Ensuite, c’est au tour de la branche Animation des studios Warner de faire fuiter une image où il serait question de produire une adaptation des Funko Pop en un film mi-live, mi-animation. La célèbre collection de figurines sous licences verrait ainsi Wonder Woman, les Bisounours, Mon Petit Poney et Harley Quinn côtoyer le même univers, à l’image de ce qu’a fait Lego avec ces films.

Enfin Mattel ne se contente pas de Barbie, la société de jouets souhaite porter à l’écran sa gamme de petites voitures Hot Wheels. « Mattel poursuit dans sa volonté de concrétiser son engagement à apporter au public de nouvelles façons de découvrir les licenses qu’il aime et à transformer Mattel en une entreprise toujours plus performante » note ainsi Ynon Kreiz, PDG de la marque.

En revanche, on est toujours sans nouvel du projet d’adaptation de M.A.S.K. par F. Gary Gray.

Au-delà des implications commerciales à vouloir fournir des supports publicitaires à des produits alléchants, il y a également une logique plus artistique à concrétiser ce que tous les enfants ont fait dans leur chambre, en jouant avec leur jouet : raconter des histoires, cultiver son imaginaire. Les jouets, les dessins, les jeux de rôle (du policier contre voleur à cow-boy contre indiens), sont les premières expressions artistiques. En portant à l’écran cet imaginaire, c’est à la fois convier toute la famille (des parents nostalgiques aux enfants excités) et partager une partie de cet imaginaire (et acheter beaucoup de jouets) .

C’est exactement ce qui anime Pixar et la franchise Toy Story (de façon plus ou moins définitive ce qui complique davantage la tâche des récentes adaptations) depuis plus de 20 ans. C’est également l’objet de La Grande Aventure Lego, qui encourage à sortir des clous pour inventer, créer ses propres constructions, ses propres histoires (ce qui, dans un univers de plus en plus sous licenses, devient légèrement transgressif). Malheureusement, toutes les adaptations n’ont pas les mêmes ambitions. Pour un Lego, il faut aussi composer avec des G.I. Joe dispensables, un Jem et les Hologrammes qui s’est planté au box office et une franchise Transformers qui vaut avant tout pour l’art très généreux et tout en pyrotechnie de Michael Bay (indépassable dans le genre).

En attendant d’éventuelles futures annonces, quels jouets souhaiteriez-vous voir portés à l’écran ?

Découvrez les ambitions marvelesques de la société de jouets Hasbro :