A l'instar de Norbert Dragonneau, auteur du livre sur les Animaux Fantastiques qu'Harry Potter et ses amis étudient à Poudlard, l'alchimiste Nicolas Flamel est un personnage dont on connaît le nom mais qui n'apparaît pas dans la saga ciné. C'est désormais chose faite dans Les crimes de Grindelwald. C'est Brontis Jodorowsky, fils du réalisateur Alejandro Jodorowsky, qui se glisse dans la robe du créateur de la pierre philosophale. Plus de 3 heures de maquillage par jour auront été nécessaires pour faire de lui ce sorcier parisien de 601 ans. De passage à Paris lors de l'avant-première mondiale du film, l'acteur franco-chilien s'est arrêté à notre micro pour répondre à quelques questions.
AlloCiné
AlloCiné : Nicolas Flamel est un personnage que les fans de Harry Potter avaient hâte de découvrir. Est-ce que vous avez ressenti une pression supplémentaire ?
Brontis Jodorowsky : C'est venu assez tard en fait. Pas au départ, parce j'ai été tellement bien accueilli par cette équipe extrêmement généreuse, douce et talentueuse. Ils m'ont tous ouvert leurs bras. Donc sur le moment j'étais vraiment concentré sur le travail. Mais quand mon rôle a été annoncé au public, j'ai reçu plein de commentaires sur Twitter et Instagram de gens super excités qui avaient hâte de voir ça. Je me suis rendu compte à quel point c'était signifiant. Après je ne ressens pas vraiment de pression dans le sens où je ne suis pas tout seul. C'est une oeuvre collective, c'est le regard de J.K. Rowling puisqu'elle l'a écrit, celui de David Yates aussi. Ce sont les décors et les costumes qui vous aident à jouer etc.
C'est un personnage que j'ai trouvé assez étonnant. Il est presque drôle dans sa manière d'être. C'est quelque chose que vous avez insufflé au personnage ou c'est ainsi que J.K. Rowling le voulait ?
Oui. En tant qu'acteur, je me considère un peu comme un musicien. Je prends la page du script et je la lis vraiment comme une partition. Un bon auteur vous met plein de petits indices. Et il y en avait un que J.K. Rowling avait mis là, sur une façon de bouger à un moment donné. Donc ça m'a mis sur la piste... Après je me suis demandé ce que ça faisait d'avoir 600 ans, quelle fragilité ça impliquait mais aussi quelle force spirituelle il avait pour vivre encore à cet âge-là. La pierre philosophale est un symbole du niveau spirituel. Les grands sages ont toujours une petite lueur dans leurs yeux. Ils ont appris à rire de la vie et à relativiser les choses.
Les Animaux Fantastiques 2 laisse à penser que Nicolas Flamel aura un grand rôle à jouer dans la suite des événements. Vous savez déjà si vous serez de retour ?
[Il fait les grands yeux et rit] On verra bien...
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