AlloCiné : Comment avez-vous découvert les néo-vignerons de Wine Calling ?
Bruno Sauvard : En goûtant leurs vins ! C’est Christophe Vialle Moudat, mon ami musicien, celui qui a composé la BO du film d’ailleurs. Il m’a initié et m’a ensuite permis de rencontrer l’un d’entre eux. Il n’y avait plus qu’à délier la pelote.
Ces vignerons ont un coté punk en marge. Est-ce cet aspect qui vous a attiré ?
C’est plutôt l’aspect rebelle et libre qui m’a attiré. Cela peut aussi ressembler à "l’énergie punk" : c’est ce qu’il s’est passé dans la musique au début des années 80.
La BO du film est d’ailleurs avenant...
Tout à fait ! On y trouve de la techno, de la chanson française, de l’électro-pop... C’est une bande son éclectique, riche, libre : comme les vignerons et leurs vins.
Vous explorez un monde solidaire basé sur l’entraide et pourtant il n’a rien d’une utopie. Le tour de force du film c’est de renverser les valeurs : les illuminés deviennent les tenants d’une viticulture chimique.
C’est sûrement cela mais ce film ne stigmatise et ne culpabilise personne, il y a dans leur démarche et dans leur choix une forme d’évidence qui s’impose et qui séduit, on parle plus de réussite de vie.
Quels sont vos conseils et vos recommandations pour les néophytes en vins-natures qui souhaitent s’y mettre ?
Aller chez un bon caviste ou chez son vigneron nature le plus proche et goûter, goûter, goûter. C’est ludique, facile et surtout être à l’écoute des conseils concernant tels ou tels vignerons dans telle ou telle région. Il faut surtout se rééduquer dans sa consommation en achetant du plaisir et non une étiquette ou une appellation.
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