Après Spike Lee et BlackKklansman, place au deuxième (et dernier) film américain de la Compétition : Under the Silver Lake, nouvelle étape dans l'ascension éclair de David Robert Mitchell, qui accède à la section la plus courue du Festival de Cannes dès son troisième long métrage, fort du succès rencontré par le précédent, It Follows, à la Quinzaine des Réalisateurs puis dans le reste du monde. Le cinéaste a-t-il convaincu avec cette enquête totalement barrée menée par Andrew Garfield ? Éléments de réponse en quelques tweets.
UNDER THE SILVER LAKE VU PAR... LA FRANCE
UNDER THE SILVER LAKE VU PAR... LES ANGLO-SAXONS
("Under the Silver Lake est beaucoup de choses ! Sand doute trop, mais on ne peut pas dire que David Robert Mitchell n'a pas de vision. Il en a juste une tonne dans un seul film.")
("Je ne suis pas critique à Cannes 2018, mais je joue parfois à l'être sur Twitter. Under the Silver Lake est timbré, rigolo et merveilleux. Je veux juste me prélasser dans l'étrangeté de son histoire secrète de Los Angeles pour toujours.")
("Je suis triste de le dire mais j'ai été déçu par Under the Silver Lake. Il y a des moments de génie mais il semble lutter trop dur pour nous offrire une réalité lynchienne devenue étrange.")
("Under the Silver Lake. Ce qui se veut comme un mystère à la Fenêtre sur cour/Sueurs froides devient vite une déambulation décousue et sans but à travers des digressions sans fin. Quelque part sous le vernis, il y a un film fascinant, mais sous sa forme actuelle, il paraît gratuit et malavisé.")
("Je sors un peu dans les vapes d'Under the Silver Lake. C'est un Chinatown hipster adorablement bizarre et quelque peu ample - mais dans le très bon sens.")
("J'ai davantage apprécié Under the Silver Lake pour le contrôle expert de David Robert Mitchell sur l'ambiance et la mise en scène que pour ce que l'intrigue pense faire. Des ombres du Violent, entre autres références, planent au-dessus de lui.")
("Psychédélique, hypnotique, séduisant, égoïste et finalement mélancolique, Under the Silver Lake de David Robert Mitchell est tour à tour épuisant et exaltant, frustrant et ingénieux. Dans l'ensemble, c'est l'éclate totale.")
("Je déteste l'admettre mais Under the Silver Lake est vraiment un désastre du niveau de celui de Southland Tales, qui essaye beaucoup trop et donne tout mais absolument rien ne fonctionne. Oups.")
BONUS : LA BONNE VANNE CANNOISE DU JOUR
("Under the Silver Lake : assez choqué qu'on ait déjà fait un prequel de The House That Jack Built")