La Cinémathèque française projetait hier soir D'après une histoire vraie de Roman Polanski pour donner le coup d'envoi de sa rétrospective du cinéaste. Rétrospective que l'institution a décidé de maintenir, comme elle l'a indiqué dans un communiqué, malgré les débats entourant cet événement.
Des manifestants attendaient Roman Polanski à l'extérieur de l'établissement (quelques dizaines selon l'AFP) et comme le raconte le journaliste du Monde, Laurent Carpentier, qui était sur place, des Femen ont pu s'infiltrer dans le hall d'accueil de la Cinémathèque.
"Le tableau est d’un contraste saisissant à l’intérieur de la Cinémathèque où quelque 600 personnes installées dans les deux salles pleines s’apprêtent à assister à la projection. (...) Standing ovation quand le petit homme aux cheveux hirsutes apparaît, peut-on lire dans les colonnes du Monde qui rapporte le discours tenu par le réalisateur en préambule de la projection : « Je suis ravi d’être ici, de montrer tous mes films, des films qui vont rester j’espère, annonce le réalisateur. La Cinémathèque sert à [les] conserver, et c’est possible maintenant pour l’éternité. A l’époque on pouvait les brûler, comme Hitler brûlait les livres. Au tout début, les copies de films, c’était sur du nitrate, ça brûlait vachement bien. Je me rappelle quand j’étais jeune, on faisait des bombes avec ça. Aujourd’hui, c’est tout numérique et pour ça que mes films sont perpétués en dépit de certains zinzins. »"
D'après une histoire vraie de Roman Polanski sort sur les écrans ce mercredi.
D'après une histoire vraie : "Roman Polanski apporte quelque chose d'unique à ses films"
