Tandis qu’il développe le scénario de son neuvième film centré sur le culte que suscite Charles Manson, Quentin Tarantino prend des mesures de sécurité extrêmes pour s’assurer que son scénario ne lui échappe pas à nouveau. Selon le site The Wrap, tout studio souhaitant faire une offre pour les droits d’adaptation cinématographique doit désormais suivre un protocole précis.
C’est à Beverly Hills, au quartier général de la William Morris Agency qui représente le cinéaste, que le manuscrit peut être consulté. Une fois la lecture terminée, les agents de Quentin Tarantino exposent les conditions précises qui définissent les règles à suivre pour faire une offre. Les principaux studios (Warner, Paramount, Universal) semblent intéressés mais aucune proposition venant d'un portail vidéo ne sera prise en compte, la sortie du film en salles étant privilégiée.
Quentin Tarantino réagit à l'affaire Weinstein : "J'en savais assez pour faire plus que ce que j'ai fait"Un deuxième rendez-vous sera ensuite pris, permettant aux représentants des studios de négocier directement avec le cinéaste. Voilà qui devrait suffire à préserver la confidentialité et ne pas revivre l’incident des Huit Salopards. Alors qu’il peaufinait une première version de l’histoire, Quentin Tarantino vit son travail lui échapper et devenir viral, par l’indiscrétion d’un agent hollywoodien.
Lauréat de la Palme d’Or en 1994 pour Pulp Fiction, Quentin Tarantino a annoncé à plusieurs reprises qu’il ne signerait officiellement que dix longs métrages. Ce projet autour des crimes de Charles Manson serait le neuvième. On comprend la volonté du cinéaste de protéger au maximum les derniers efforts de sa prestigieuse carrière.
Mais qu'y a-t-il donc dans la malette de Marsellus Wallace dans Pulp Fiction ?