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    Jigsaw - le récap : êtes-vous au point sur l'intrigue des sept premiers films de la saga Saw ?

    La sortie de "Jigsaw", suite des sept premiers volets de la saga "Saw", est l'occasion de se remémorer les événements clés de l'intrigue afin d'aborder le plus sereinement possible ce nouvel opus !

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    La saga Saw, ce ne sont pas seulement des pièges tous plus horribles les uns que les autres. Non, la saga Saw, c'est aussi une intrigue policière complexe et alambiquée pour les uns, tirée par les cheveux pour les autres, selon que vous vous placez ou pas du côté obscur de la force. 

    Dans Saw, premier du nom, le spectateur encore vierge et tout innocent est introduit aux pratiques extrêmes de Jigsaw, qui se concentrent autour d'une thématique chère à son coeur : la rédemption. Le tueur au puzzle, qui ne manque pas d'imagination, donne toujours le choix à ses victimes entre la vie (au prix d'une mutilation vaguement insupportable) et la mort, et retire toujours sur le corps desdites victimes un peu de peau en forme de pièce de puzzle. Le tueur au puzzle, c'est John Kramer, un homme atteint d'un cancer en phase terminale qui, on l'apprendra un peu plus tard, est fort fâché depuis qu'un toxico a agressé sa femme Jill, tuant du même coup le bébé qu'elle attendait. A la fin, on s'aperçoit que le cadavre qui était dans la salle de bain où étaient enchaînés deux types était en fait Kramer, il se relève et l'un des deux (pas celui qui s'est scié lui-même le pied pour aller sauver sa femme et sa fille, mais l'autre) est enfermé pour l'éternité, jusqu'à ce que mort s'ensuive. C'est dès le premier film que la mythologie de Jigsaw se met en place, avec la poupée-clown qui fait peur, le masque de cochon avec des cheveux qui fait peur (aussi), les cassettes "on va jouer à un jeu" et les pièges très créatifs. 

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    Dans Saw 2, au terme d'un huis clos dans une maison isolée au cours duquel un groupe de huit personnes doit tenter de survivre à de multiples pièges avant que le poison qui leur a été injecté ne les tue, on découvre, ô combien stupéfaits, que l'une des victimes, Amanda (que l'on connaissait du premier car elle avait survécu au piège à ours inversé et dont on découvre qu'elle est une ancienne droguée) n'est autre que l'acolyte de John, qui l'a prise sous son aile pour l'initier à ses méthodes de mise à l'épreuve de la volonté de vivre du commun des mortels. Gros syndrôme de Stockholm. Du côté de l'enquête, le policier qui tient John Kramer perd ses nerfs car son fils fait partie des huit personnes disparues. A la fin, il arrive sur les lieux, mais il se casse le nez car il y avait un décalage sur la bande vidéo et en fait, les victimes sont mortes depuis longtemps au moment où Kramer lui révèle l'endroit où le "jeu" se déroule. Du coup, Amanda l'enferme dans la cave de la fameuse maison abandonnée afin qu'il y pourrisse pour le restant de ses jours. 

    Dans Saw 3, John Kramer commence à être vraiment super mal en point, et il kidnappe une femme, médecin, qui doit le maintenir en vie au risque d'avoir la tête explosée par un piège dernier cri probablement inspiré par Battle Royale. En parallèle, son mari (c'est le super twist final) suit un parcours qui doit le conduire jusqu'à elle et lui permettre d'apprendre à pardonner aux gens qui sont de près ou de loin liés à la mort de son fils. A la fin, comme on s'en doutait, tout est mal qui finit mal : tout le monde meurt. Kramer, la médecin... Même Amanda, qui était testée elle aussi (Saw, ce sont un peu les poupées russes de la mise à l'épreuve), se fait dézinguer par le mari, qui lui finit enfermé dans la pièce pour la nuit des temps. 

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    Saw 4 se passe simultanément avec Saw 3. Ca se complique, il faut suivre, ce n'est vraiment pas le moment de se dire : "Ca va, je n'ai pas vu le 3, mais de toute façon l'intrigue n'a aucune importance dans ce genre de films." Erreur de débutant. Erreur fatale, même. C'est dans ce quatrième épisode que l'on découvre qu'un troisième larron est impliqué dans les desseins criminels de Kramer : le lieutenant Mark Hoffman. Le lieutenant Rigg, de son côté, est enlevé par un individu au masque de cochon et doit passer plusieurs épreuves pour libérer le flic de Saw 2 qui finalement n'est pas mort. En parallèle, l'agent du FBI Strahm mène l'enquête avec sa coéquipière, l'agent Perez. Perez est blessée par un piège en arrivant sur une des scènes de crime de Jigsaw et Strahm poursuit seul le tueur. A la fin, Rigg échoue à sa dernière épreuve et Matthews, le policier du 2, se fait éclater la tête entre deux glaçons géants. Encore une fois, tout le monde meurt, alors qu'Hoffman, qui s'était fait passer pour une victime, se libère et quitte la scène d'un pas tranquille. Strahm, quant à lui, se retrouve avec le mari du 3, qui le menace avec un pistolet en lui demandant où est sa fille (que Jigsaw a aussi kidnappée, parce que ce n'était pas assez compliqué comme ça). Strahm le tue et Hoffman l'enferme à double tour pour avoir la paix. 

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    Dans Saw 5, ça se corse pour le lieutenant Hoffman, qui commence à avoir les fesses qui chauffent. Strahm, qui était enfermé avec tout un tas de cadavres dont ceux de John et Amada, parvient à sortir. Il tombe dans un piège - supposé le noyer -, mais comme c'est un agent du FBI surentraîné, il survit en se faisant lui-même un trou dans la gorge avec un stylo. Dès lors, il est convaincu qu'Hoffman, qui était sorti de l'entrepôt en héros (en ayant sauvé la fille de la médecin et de son mari du 3, qui eux sont morts... quel homme !), est le complice de Jigsaw. Pendant ce temps, cinq personnes sont mises à l'épreuve. Dans cet épisode, on découvre qu'Hoffman a perdu sa soeur, tuée par son petit-ami et qu'il s'est fait passer pour Jigsaw pour se venger. Jigsaw, malin comme un singe, l'a coincé et l'a initié à ses pratiques pas très catholiques. A la fin, Hoffman et Strahm se battent et Strahm est enfermé dans une pièce qui elle-même se referme sur lui (si vous êtes claustro, passez votre chemin). Il est écrabouillé et Hoffman s'en sort. C'est aussi dans ce volet qu'on s'aperçoit que Jill (la femme de John Kramer) est impliquée dans les exactions de John/Amanda/Hoffman. 

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    Jusque là, tout va bien, c'est plutôt simple, il n'y a pas beaucoup de personnages et peu de personnes impliquées, dont il est facile de garder le fil des événements (non). On est à l'épisode 6 (saucisse...), le tueur au puzzle original est mort depuis 3 films, Hoffman court toujours, Jill est impliquée et un nouveau jeu se met en place autour d'un assureur médical ayant mis en place un système d'évaluation des chances de survie de ses clients qui conditionne la décision de les couvrir ou pas. Les agents du FBI Erickson et Perez (qu'on croyait morte des suites de sa blessure dans le 4, mais c'était une feinte) essaient de décrypter l'une des cassettes dont ils sont sûrs qu'elle n'a pas été enregistrée par John Kramer, mais par son complice. Ca commence à sentir le roussi pour Hoffman, qui parvient toutefois à échapper au FBI en tuant les deux agents au moment où ils le coincent. A la fin, l'assureur meurt car finalement, son jeu n'était pas le sien, mais celui de la femme et du fils de l'un de ses clients, mort car il n'avait pas voulu lui accorder d'assurance maladie. Hoffman, quant à lui, est piégé par Jill, qui exécute les dernières volontés de John et installe sur lui le piège à ours inversé auquel avait survécu Amanda dans le 1. Hoffman, coriace plus que de raison, se libère au prix d'un poignet cassé et d'une mâchoire quasiment arrachée. 

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    Saw 7 s'intitule au choix Saw : le chapitre final ou Saw 3D, puisque comme la saga cartonne, autant faire payer deux euros de plus aux spectateurs pour une 3D complètement inutile. Quelle n'est pas notre surprise quand, dès le début du film, on apprend, bouche bée, que Lawrence Gordon, le type du 1 qui s'était scié lui-même le pied, n'est pas mort - qui osera dire désormais qu'on nous prend pour des idiots ? Il faut carrément avoir un bac + 7 pour rester serein face à une intrigue aussi retorse - et qu'il anime un groupe de parole de survivants. En fait, il est aussi complice, mais dans l'ombre, c'est-à-dire qu'Hoffman n'est pas au courant, et il doit veiller sur Jill - qui n'est pas capable de se débrouiller toute seule. Vive le système patriarcal. Un nouvel agent, Gibson, est en charge de l'enquête, pendant qu'un homme qui s'était fait passer pour une victime de Jigsaw se retrouve testé, pour de vrai cette fois. A la fin, Gibson est tué, la vraie fausse victime, on ne sait pas trop, mais en tout cas sa femme est brûlée vive. Hoffman, tenace et pas découragé pour deux sous, arrive à choper Jill et rebelote avec le piège à ours inversé, qui, cette fois, se déclenche (fin du suspense, moment qu'on attendait tous depuis le 1) et c'en est fini de Jill, qui ne ressemble plus à grand chose, il faut bien le dire. Heureusement, Gordon l'éclopé et sa jambe de bois veillent au grain. Trois hommes portant le masque de cochon avec des cheveux fondent sur Hoffman. Gros flashback sur la "collaboration" entre John Kramer et Lawrence, sur la géniale musique de Charlie Clouser. Tout fait sens désormais : TOUT FAIT SENS. A la fin, vraiment tout à la fin, Lawrence est enchaîné par Gordon dans la salle de bain du premier film, où se trouve encore le corps d'Adam, le compagnon de cellule de Gordon à l'époque. Hoffman tente d'attraper la scie (bien tenté), mais Gordon la jette hors de la pièce, avant de refermer la porte coulissante en assénant le traditionnel : "La partie est finie". 

    La boucle est bouclée. Du coup, on se demande bien ce que va pouvoir nous réserver Jigsaw...

    Si vous voulez vous faire une petite séance de rattrapage avant d'aller voir Jigsaw au cinéma, on vous conseille également la version québécoise, car se demander si les flics vont finir par réussi à coincer "Jigsah", ça n'a pas de prix. 

    La séquence finale de Saw: le chapitre final : 

     

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