Un super-cochon créé par une multinationale au passé terne et aux ambitions troubles, une jeune éleveuse en herbe prise d'affection pour cet animal de compagnie d'un nouveau genre, réunis pour une déchirante histoire d'amitié prise dans l'étau d'une société encline à la surconsommation. Voici en substance le pitch d'Okja, surprenant long métrage signé Bong Joon-Ho (Le Transperceneige, The Host...), qui balaie de nombreuses thématiques sociales malheureusement très actuelles :
Parmi elles, l'élevage intensif et la maltraitance animale, qui sont traitées comme rarement auparavant sur grand écran :
"Après avoir vu Okja"
Riche en symboles, l’œuvre a le chic pour mettre les pieds dans le plat avec finesse :
Au menu d'Okja, nous découvrons l'incroyable Seo-Hyun Ahn dans le rôle de Mija, mais aussi Paul Dano, comme à l'accoutumée impeccable, ainsi que les chevronnés Tilda Swinton et Jake Gyllenhaal, que vous adorerez détester :
Le long métrage terminé, c'est désormais le moment de faire fleurir les références. De l’œuvre de Miyazaki à la série dystopique Black Mirror, en passant par le jeu vidéo onirique The Last Guardian créé par le visionnaire Fumito Ueda, Okja n'en manque visiblement pas :
C'est également le moment de laisser sa sensibilité éclater. Spoiler alert, il vous sera très difficile de retenir vos larmes :
"Moi après Okja"
Dernier rappel : après le film, lorsque vous serez en train de vous éponger les yeux, ne coupez pas Netflix. Bong Joon-Ho a une petite surprise pour les plus patients d'entre vous :
Pour découvrir Okja sur Netflix, c'est par ici.
Pour tout savoir sur le film, c'est par là.