Le Roi Arthur : La légende d'Excalibur de Guy Ritchie
Avec Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey, Jude Law...
De quoi ça parle ? Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend – jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…
1. LA PREPARATION DE CHARLIE HUNNAM
Acteur très physique comme ses multiples prestations l'ont prouvé, Charlie Hunnam a suivi un entraînement des plus rigoureux pour se glisser dans la peau de son personnage, comprenant notamment 500 pompes quotidiennes, de la boxe et du combat à l'épée. Le comédien a aussi expliqué avoir observé pendant de longues heures les techniques du pratiquant professionnel de MMA irlandais Conor McGregor dans le but de se les approprier et ainsi s'en servir pour le rôle. Au total, Hunnam a pris 10 kilos de muscles.
2. DES RETROUVAILLES POUR JUDE LAW
Jouant le méchant du film, Jude Law est très familier des tournages sous la direction de Guy Ritchie puisqu'il est en tête d'affiche de la lucrative franchise Sherlock Holmes, dont le troisième volet est d'ailleurs toujours dans les tuyaux. Le célèbre sniper de Stalingrad avait par ailleurs déjà travaillé avec Charlie Hunnam sur Retour à Cold Mountain. Dans ce film réalisé par Anthony Minghella, les rôles étaient inversés puisque Law campait le héros tandis que Hunnam jouait un sale type !
3. UN ROI ARTHUR DETESTABLE
Guy Ritchie voulait concevoir le Roi Arthur comme quelqu'un d'assez détestable, en prenant le contrepied du cliché voulant que le personnage soit un preux chevalier tourné vers un but unique, sa Quête. "Au contraire, nous voulions que notre Arthur soit égocentrique et mal élevé, et qu’il prenne peu à peu conscience des enjeux qui l’entourent. Il en résulte d’un combat intérieur chez le personnage", explique le metteur en scène.
4. DES COSTUMES "COOL ET SEXY"
Pour habiller Charlie Hunnam et le reste des comédiens, la chef-costumière Annie Symons a commencé par consulter des ouvrages historiques, des tableaux et des gravures. En collaboration avec Guy Richie, elle a cherché à donner forme à des costumes authentiques, mais comportant une touche plus extravagante et sexy. Elle explique : "On ne voulait pas de costumes vieillots en toile de jute. Je voulais imaginer des vêtements qui ne soient pas trop étranges pour le jeune public, et qui leur soient familiers. Il faut que les personnages soient crédibles, et leurs tenues vestimentaires y contribuent. Et comme Guy l’a dit, "Donnez un air cool aux personnages, donnez-leur de l'allure, et rendez les gentils aussi intéressants que les méchants." Et c’étaient de très bons conseils !"
Symons s'est ensuite rendue aux deux grands marchés aux puces de Camden et Spitalfieds à Londres, où elle a pris en photos de jeunes gens arborant des tenues caractéristiques de leur âge. "J'ai imprimé les photos en noir et blanc pour ne pas être trop distraite par les couleurs, et j’ai commencé à analyser les coupes. Puis, je me suis à nouveau tournée vers les costumes médiévaux et j’ai tâché d’aboutir à une synthèse des deux", termine-t-elle.
5. LA CONCEPTION D'EXCALIBUR
Guy Ritchie voulait l'épée délicate et pratique plutôt qu'élaborée et incrustée de pierres, et désirait également qu'elle ait une lame damassée, faite de différentes couches d’acier plus ou moins concentrées en carbone, pour la rendre à la fois dure, tranchante et maniable. Huit ou neuf personnes ont travaillé à la conception de l'arme. L'armurier Tim Wildgoose se souvient : "Un artisan a fabriqué la lame. Un autre a réalisé la gravure. Quelqu’un d’autre a confectionné la garde. Quelqu’un d’autre la poignée. Un autre artisan a fait le fourreau. Un tanneur en a assuré les finitions en cuir. Et un autre encore a mis au point le cristal pour la sertir." Quarante exemplaires de l'épée ont été fabriqués, dont dix en métal et une trentaine en caoutchouc pour les scènes de combat.
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