Alors que le personnage de Vladimir Poutine ne devait apparaître que dans cinq scènes du film de Thomas Vinterberg, la décision a été prise de ne pas faire incarner le président russe par un comédien à l’écran. Aucun casting n’avait encore abouti à un choix pour l’interpréter. EuropaCorp aurait eu peur d’éventuelles représailles ?
Le Hollywood Reporter déclare que Luc Besson aurait tout simplement pris la décision de recentrer le script sur le naufrage et de moins aborder la question politique. Le président Poutine y était supposément présenté sous un jour plutôt favorable : lui-même fils d’un sous-marinier, il bénéficiait d’un avantage pour compatir avec les victimes.
Kursk : Léa Seydoux en sous-marin avec Matthias Schoenaerts et Colin FirthMais on peut aussi imaginer qu’EuropaCorp ait craint un piratage informatique comme celui qui avait frappé Sony au moment de la sortie du film L’Interview qui tue !, de Seth Rogen et Evan Goldberg qui parodiait la vie du dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong-un.
Rappelons qu’au moment du naufrage du Koursk en août 2000, Vladimir Poutine venait de prendre ses fonctions de président et se reposait dans sa demeure au bord de la Mer Noire. Son absence de réactivité avait alors suscité les plus vives critiques à travers le monde et il est fort à parier qu'il ne voit pas d’un bon œil ce projet de film, dont les rôles principaux seront interprétés par Colin Firth, Matthias Schoenaerts et Léa Seydoux.
Découvrez la scène préférée de Thomas Vinterberg
