De quoi ça parle ?
Un ancien agent secret sauve une petite fille à la mémoire exceptionnelle, déclenchant ainsi une guerre des gangs entre les Triades, la mafia russe et des policiers new-yorkais corrompus. Tous veulent mettre la main sur l'enfant, la seule à détenir la combinaison d'un coffre-fort très convoité.
Premiers pas
Safe est le premier long-métrage de la toute jeune Catherine Chan, qui interprète Mei. Cette actrice de 12 ans n'avait auparavant joué que dans un court-métrage, et fut repérée par Douglas Aibel lors d'un casting enfant. Ce directeur de casting semble d'ailleurs avoir l’œil, car c'est lui qui avait déniché Abigail Breslin pour Signes de M. Night Shyamalan en 2002, quand elle n'avait encore que 6 ans, bien longtemps avant la révélation Little Miss Sunshine !
Un petit cru pour Statham
Avec son modeste budget de 30 millions de dollars, Safe est rentré plus ou moins facilement dans ses frais. La faute à son score au box-office américain, qui s'élève à 16.5 millions de dollars, un résultat en dessous de la moyenne habituelle de l'acteur Jason Statham.
Du Punisher à Jason Statham
Safe est le sixième film du réalisateur new-yorkais Boaz Yakin. Il est principalement connu pour avoir mis en scène Le Plus beau des combats (2000), un drame sportif qui avait pour star Denzel Washington. Niveau action, Yakin a déjà vidé des chargeurs, en s'occupant de l'écriture du Punisher (1989) et de La Relève (1990).
Kevin Spacey à la production
Le comédien Kevin Spacey officie ici en tant que producteur délégué. Un statut familier pour l'acteur d'American Beauty, puisqu'il a déjà occupé cette fonction auparavant, notamment sur Las Vegas 21 (2008) de Robert Luketic ou encore The Social Network (2010) de David Fincher.
La Nouvelle Vague en référence ?
Le montage du film fut confié au Français Frédéric Thoraval, habitué des productions EuropaCorp, et notamment chef monteur sur le remarqué Taken, en 2008. C'est d'ailleurs après avoir vu ce film que Boaz Yakin l'a voulu sur Safe. D'après lui, Frédéric Thoraval possède un vrai sens du rythme, tout en parvenant à accorder le style de la Nouvelle Vague - faux raccords et narration libre - avec les enjeux d'un film d'action. Jean-Luc Godard/Jason Statham, même combat ?