De quoi ça parle ?
L’histoire de Christian Wolff, un expert-comptable dans le civil qui est en réalité à la solde de la mafia. Petit génie des mathématiques, Christian Wolff est plus à l'aise avec les chiffres qu'avec les gens. Expert-comptable dans le civil, il travaille en réalité pour plusieurs organisations mafieuses parmi les plus dangereuses au monde. Lorsque la brigade anti-criminalité du ministère des Finances s'intéresse d'un peu trop près à ses affaires, Christian cherche à faire diversion : il accepte de vérifier les comptes d'une entreprise de robotique ayant pignon sur rue. Problème : la comptable de la société a décelé un détournement de fonds de plusieurs millions de dollars. Tandis que Christian épluche les comptes et découvre les rouages de l'escroquerie, les cadavres s'accumulent…
Ben Affleck autiste
Dans Mr Wolff, Christian, le personnage campé par Ben Affleck, possède un don incroyable pour manier les chiffres dû au fait qu'il est atteint d'une forme d'autisme : "En réfléchissant à ce qui rend une telle personne à part, j'ai eu l'idée qu'il pourrait souffrir de troubles du spectre de l'autisme. Mais il saurait tourner ça à son avantage et cette idée m'a énormément plu", souligne le scénariste Bill Dubuque. "On a appris que le terme 'spectre' est la dénomination adéquate, car il existe en réalité plusieurs types d'autisme et chaque personne se situe différemment sur ce spectre. Christian est un personnage de fiction et il ne s'inspire pas d'une personne ayant existé : il est incroyablement doué avec les chiffres – c'est un don – et ses facultés physiques sont le résultat de son éducation hors normes", ajoute le réalisateur Gavin O'Connor.
Vieillissement accéléré
Jeffrey Tambor, 72 ans, incarne Francis, mentor de Christian en prison. Le personnage étant censé avoir fait carrière dans la pègre des années 50, le comédien était de ce fait trop jeune. Il a donc fallu le vieillir d'une bonne dizaine d'années grâce à la magie du maquillage : "On a dû le vieillir d'au moins dix ans, mais grâce à Bill Johnson, notre maquilleur spécialisé en effets spéciaux, il apparaît à l'écran plus âgé et plus fragile", relate Gavin O'Connor.
Le choix de J.K. Simmons
Gavin O'Connor a souhaité engager J.K. Simmons pour interpréter Ray King après avoir vu sa performance dans Whiplash, film qui a valu l'Oscar du meilleur second rôle au comédien : "J'ai appelé Lynette Howell, une de mes productrices, dès ma sortie du cinéma et je lui ai dit 'Je veux que J.K. Simmons joue Ray'. Je pense qu'il compte parmi les meilleurs. On s'est rencontrés deux jours après et je lui ai proposé le rôle", indique le metteur en scène.
Maman Kendrick à la rescousse
Expert-comptable dans la vraie vie, la mère d'Anna Kendrick a supervisé le script de Mr. Wolff et a aidé sa fille avec les mathématiques.
Reproduire l'écriture de Ben Affleck
L'équipe du chef-décorateur Keith Cunningham a dû relever un sacré défi, celui de couvrir les murs de verre des chiffres écrits par Christian : "Ben Affleck nous a fourni un échantillon de son écriture la plus hâtive et nous l'avons reproduit numériquement. Puis, nous avons imprimé des rouleaux entiers de papier vinyle transparent autocollant – du papier peint pour vitres si vous préférez – et nous l'avons collé en plusieurs étapes pour suivre la progression de la scène. Nous avons également laissé des blancs afin que Ben écrive directement dessus devant la caméra. Ça a été un des plus grands défis du film", confie le technicien.
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Interview de Ben Affleck pour Mr. Wolff