Alors qu'il vient de prouver qu'il n'était pas que l'interprète d'un seul rôle en obtenant une nomination aux Emmy Awards grâce à sa prestation dans American Crime Story, où il campe Robert Kardashian, très éloigné du Ross de Friends, David Schwimmer est revenu pour le Hollywood Reporter sur l'ensemble de sa carrière et plus spécifiquement sur une occasion manquée de, peut-être, devenir une star du box-office.
L'information n'est pas nouvelle : en 1997, alors que la folie Friends bat son plein à travers le monde et qu'il ne le vit d'ailleurs pas très bien, le comédien se voit proposer un rôle d'envergure : celui du héros du futur blockbuster Men In Black ! Et contre toutes attentes, il le refuse. 20 ans plus tard, il revient sur cette "décision" qu'il ne considère pas véritablement comme un choix. Selon lui, il n'y avait tout simplement pas d'autre alternative.
Ces stars de séries ont raté des occasions en or au ciné
Il explique : "Je venais de tourner Le porteur de cercueil et Miramax en attendait beaucoup. Ils voulaient me faire signer un contrat pour trois autres longs-métrages. Mais comme vous le savez, le film n'a pas été un succès. J'avais toutefois un petit moyen de pression à l'époque." Schwimmer a très envie de réaliser et parvient à négocier son premier film dans lequel il invite toute sa compagnie de théâtre de Chicago à participer. Le tournage est calé, les comédiens se libérent du temps ("Ils comptaient tous sur moi"). Bref, la pré-production bat son plein. Et c'est là qu'il reçoit LE coup de fil qui aurait pu donner un tout autre tournant à sa carrière.
"La proposition entrait en conflit avec le tournage de mon film. Je leur ai simplement dit que je ne pouvais pas. Ce sont mes amis les plus proches, c'est la première fois qu'ils sont dans un long-métrage, c'est la première fois que je réalise. Et je ne peux pas repousser puisque je dois retourner travailler sur Friends à l'automne (...) Je ne pouvais simplement pas". Le rôle échoit finalement à Will Smith et change sa carrière. David Schwimmer, lui, doit se contenter de petits films avant de pouvoir assouvir pleinement ses envies de réalisations avec Cours toujours Dennis en 2007 puis le remarqué Trust en 2010.
