The 100

Le pilote de The 100 laissait entrevoir un show au potentiel énorme, certainement le plus ambitieux de la chaîne CW depuis sa création, à mi-chemin entre une série d'aventure façon survival à la Hunger Games et un space-opera dans la lignée de Battlestar Galactica. Et bien sûr, on ne pouvait s'empêcher d'espérer un nouveau Lost. La chaîne semblait clairement avoir mis les moyens pour qu'il ressemble à quelque chose. Et si tout n'était pas réussi, l'ensemble tenait vraiment la route. Puis les épisodes suivants sont arrivés, et il était difficile de ne pas déchanter.

Heureusement, progressivement, la saison 1 a pris de l'ampleur, nous a surpris à plusieurs reprises et s'est avérée bien plus riche et maligne qu'il n'y paraissait. Les personnages, eux-mêmes, sont sortis de la caricature dans laquelle ils avaient été originellement enfermés pour nous toucher et nous embarquer. Ceux qui sont allés au bout de la saison 1 ont compris qu'ils avaient face à eux un programme de qualité, loin de l'image de "série pour ados cheap" que certains esprits mal intentionnés voulaient lui donner.

La saison 2 est clairement passée à l'étape supérieure en osant aller plus loin, en repoussant notamment les limites de la violence habituellement admises sur un network, en particulier pour une série impliquant majoritairement des personnages adolescents. La mort de spoiler: Finn, que l'on apprécie ou non le personnage, a été un véritable éléctrochoc. Les nouveaux héros introduits à travers le groupe de "natifs" ("grounders"), en particulier Lexa, ont instantanément séduits les fans. Cette saison 2, c'est comme une renaissance, une ambition pleinement embrassée et une audace qui fera date.

La saison 2 s'est aussi dotée d'un beau générique  :