Après la trilogie de Sam Raimi qui avait cartonné, le célèbre personnage de Spider-Man faisait son retour en 2012 sous les traits d'Andrew Garfield et sous la direction de Marc Webb dans The Amazing Spider-Man. Echec critique et succès commercial relatif -il a engrangé 758 millions de dollars de recettes, moins qu'avec Tobey Maguire- sa suite n'a pas convaincu non plus et l'aventure s'est arrêtée là... jusqu'à ce que Sony et Marvel décident récemment de s'allier pour rebooter à nouveau la franchise. Spider-Man sera désormais plus jeune, campé par Tom Holland, et fera sa première apparition dans Captain America : Civil War (en salles le 27 avril) avant de porter son propre film prévu pour l'été 2017.
Jusqu'ici, Sally Field, qui incarnait la Tante May de Peter Parker, ne s'était pas exprimée sur le sujet. Etonnant quand on connaît son franc-parler. C'est désormais chose faite, au micro de l'animateur radio Howard Stern, connu pour toujours obtenir des déclarations croustillantes de la part de ses invités. Elle a ainsi reconnu la faiblesse de l'écriture des personnages : "C'est très difficile aujourd'hui de trouver un personnage avec du relief, tridimensionnel". Puis elle a carrément balancé : "On peut forcer autant qu'on veut, mais on ne peut pas faire entrer 10 kilos de merde dans un sac de 5 kilos" Voilà qui a le mérite d'être clair !
Une question légitime se pose toutefois : pourquoi diable est-elle allée se fourrer dans cette galère si le scénario ne l'avait pas convaincue ? Après avoir reconnu que les blockbusters de super-héros n'étaient "pas vraiment son genre de films", elle a expliqué qu'elle avait avant tout accepté pour son amie Laura Ziskin, productrice de la première trilogie comme des films suivants, dont elle savait que "ce serait son dernier film". Elle a ajouté "Elle a été ma première partenaire dans l'univers de la production et c'était un être humain remarquable." Elle est décédée le 12 juin 2011 à l'âge de 61 ans des suites d'un cancer du sein.
Découvrez notre interview carrière de Sally Field, où elle évoque notamment la fin abrupte de sa série "Brothers & Sisters" :