C'est avec une certaine humidité que s'est poursuivie hier la 23e édition du festival international du film fantastique de Gérardmer. Trois films de la compétition ont été projetés, dont en ouverture de la journée un western cannibal avec Kurt Russell (Les Huit salopards), Patrick Wilson (Fargo) et Matthew Fox (Lost, les disparus)
La soirée était consacrée au film choral américain Southbound, signé de quatre réalisateurs.
Le titre : Southbound de Radio Silence, Roxane Benjamin, David Bruckner et Patrick Horvath.
Le début de l'histoire : Dans un désert américain, le long d’une route abandonnée, des voyageurs épuisés – deux hommes en fuite de leur passé, un groupe de rock au féminin en route vers son prochain concert, un homme perdu qui souhaite rentrer chez lui, un frère à la recherche d'une soeur depuis longtemps disparue et une famille en vacances – doivent affronter, au cours de cinq histoires cauchemardesques, leurs peurs les plus terribles et leurs plus sombres secrets.
3 bonnes raisons de le voir :
- Un film à sketches qui n'est pas sans rappeler par moment Les Nouveaux sauvages de Damián Szifrón et La Quatrième dimension.
- La séquence de chirurgie opérée par un néophyte guidé par téléphone, un moment d'anthologie !
- La représentation du Mal, qui peut parfois prendre des formes... inattendues.
Ca sort quand ? Prochainement.
Mais aussi (en competition) :
Le film : Bone Tomahawk de S. Craig Zahler
L'histoire : 1850. Dans la paisible ville de Bright Hope, quelque part entre le Texas et le Nouveau-Mexique, une mystérieuse horde d’Indiens en quête de vengeance kidnappent plusieurs personnes. Pour tenter de les sauver, le shérif local, accompagné de quelques hommes, se lance alors à leur poursuite…
A savoir : il s'agit de la première réalisation d'un long métrage pour S. Craig Zahler, directeur de la photographie, qui a également signé la bande originale de Bone Tomahawk.
Le film : The Witch de Robert Eggers.
L'histoire : 1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation, menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres…
A savoir : premier film d'un réalisateur américain et second long métrage en costumes de la journée, The Witch s'inspire de contes pour enfants et tire ses dialogues de compte-rendus de véritables procès pour sorcellerie.
Et aujourd'hui, trois nouveaux films sont présentés en compétition, rendez-vous régulièrement sur cette page pour en savoir plus sur le déroulé du festival de Gérardmer.