Trois ans après Django Unchained, Quentin Tarantino revient sur nos écrans avec un nouveau western intitulé Les Huit Salopards. Pour son huitième long métrage, tourné sous forme de huis clos, le cinéaste a opté pour un format 70 mm Ultra Panavision, qui n'avait plus été utilisé depuis 1966 ! Un choix qui s'explique par sa volonté d'offrir aux spectateurs une expérience optimale au niveau de la qualité de l'image mais également de reproduire le contenu événementiel des projections d'antan.
Toutes les salles de cinéma n'étant pas équipées pour proposer le film dans ce format, deux montages sont proposés aux spectateurs : une version "normale" de 2h48 et une version "longue" en 70 mm avec une ouverture, un entracte et quelques scènes supplémentaires, projetée au Gaumont Marignan (Paris) pendant deux semaines puis au Grand Mercure d'Elboeuf (près de Rouen) pour une exploitation de même durée.
Rencontré à l'occasion de sa venue à Paris, Quentin Tarantino s'est confié à notre micro sur les différences entre ces deux montages, mais également sur son propre rapport au cinéma et à sa méthode de travail. Un entretien que nous vous invitons à retrouver ci-dessus.
Quentin Tarantino vu par ses "Salopards" : un portrait du cinéaste par les comédiens du film.