Ce ne sont pas vraiment des jeux vidéo, mais ce ne sont plus exactement des films ou des séries... A l'image de ce que devrait être Mosaic, le prochain long métrage de Steven Soderbergh qui vient d'être annoncé, certains longs ou courts métrages s'amusent à offrir à leurs spectateurs un pouvoir décisionnel, à leur confier les manettes et à les laisser seuls maîtres du jeu. Voici 5 de ces "objets (plus ou moins) interactifs" et la façon dont ils fonctionnent...
Pathé
Mosaic
Peu d'informations ont filtré pour le moment sur le téléfilm interactif de Steven Soderbergh si ce n'est qu'il sera diffusé sur la chaîne HBO et que Sharon Stone tiendra le haut de l'affiche. Vraisemblablement, le film devrait fonctionner avec une application mobile que les spectateurs pourront télécharger et utiliser pour déterminer eux-mêmes le cours de l'histoire.
Defiance
Cette série futuriste décrivant une guerre sans merci entre humains et extra-terrestres utilise le concept du transmédia et fonctionne donc de pair avec un jeu vidéo en ligne disponible sur PS3, Xbox 360 et PC. Les deux supports (série et jeu) sont censés interagir et s'alimenter l'un l'autre. Le but est de faire en sorte que les spectateurs se sentent acteurs de la série de la même manière que les héros, via leurs personnages en ligne. Certains d'entre eux se sont même vus honorer d'une apparition dans la série.
Universal Pictures
Heavy Rain
Pour le coup, il s'agit bien d'un jeu vidéo. Mais un jeu pas comme les autres. Disponible exclusivement sur PS3 et développé par un studio français, Heavy Rain est en fait un thriller à l'ambiance et à la mise en scène hautement cinématographiques. Une succession de cinématiques interactives qui, mises bout à bout, forment pratiquement un film. Le scénario du jeu possède d'ailleurs 18 fins possibles, et le joueur aura donc plus que jamais l'impression d'influer sur une histoire qu'on est en train de lui raconter.
Mr. Sardonicus
Le personnage principal va-t-il - ou pas - mourir à la fin du film ? Ce sera au public d'en décider grâce à un système de vote à main levée en salles. En effet, chaque spectateur qui venait voir le film de William Castle se voyait remettre un panneau fluorescent représentant un pouce levé et un pouce baissé. Lors du dénouement, le réalisateur lui-même apparaissait à l'écran en demandant au public de décider du sort du personnage. Cela dit, il semblerait que les spectateurs aient toujours choisi de le faire mourir. Et c'est tant mieux, car selon la légende, le film ne bénéficiait que d'une seule fin. La notion de choix était donc complètement illusoire.
Paramount Pictures
Cluedo
L'adaptation du célèbre jeu de société avec Tim Curry et Christopher Lloyd n'est pas un film "interactif" à proprement parler, dans le sens où le spectateur n'influe pas sur le choix final du coupable. Néanmoins, le long métrage "joue" quand même avec son public dans le sens où 3 fins alternatives lui sont aléatoirement proposées. Le Colonel Moutarde dans la cuisine avec le chandelier ? Pas toujours...
Salut les homards
Sur TF1, en 1988, on pouvait suivre les péripéties de la famille Rivière le samedi... et le dimanche, voter pour décider de ce qui allait bien pouvoir leur arriver ensuite. Les spectateurs faisaient entendre leur voix par minitel, et les scénaristes les prenaient en compte en écrivant la suite. On aurait peut-être pu sauver quelques personnages si Game of Thrones avait décidé d'en faire autant...
En bonus : Star Wars
Très récemment, c'est une vidéo promotionnelle de Star Wars : Episode VII - Le Réveil de la Force qui faisait participer le spectateur en lui proposant une virée en speeder sur la planète Jakku, le tout à 360°.
On vous laissez tenter l'expérience...
Star Wars: The Force Awakens Immersive 360 ExperienceSpeed across the Jakku desert from Star Wars: The Force Awakens with this immersive 360 experience created exclusively for Facebook.
Posted by Star Wars on mercredi 23 septembre 2015
