Kill Bill
L’arrachage d’oreille au son de "Stuck in the middle with you" dans Reservoir Dogs, l’explosion (littéralement, c’est ça) de Marvin sur la banquette arrière dans Pulp Fiction… Quentin Tarantino nous a biberonnés à la violence décomplexée depuis ses premiers films.
Il passe au niveau supérieur dans Kill Bill, et notamment dans la célèbre scène des yakuzas. Pendant de longues minutes, qui passent comme des secondes tant elles sont jubilatoires, on y voit Black Mamba découper méthodiquement les 88 fous en 888 petits morceaux.
Bras tranchés, têtes coupées et yeux arrachés… Rien ne nous est épargné. Mais après tout, Beatrix Kiddo a une bonne excuse, elle qu’on a laissée pour morte le jour de son mariage. Tout comme les Inglourious Basterds auront toute légitimité à dégommer du nazi, et Django à massacrer de l’esclavagiste quelques années après…
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