Obsession
Suite au viol d’une de ses amies, le réalisateur Frédéric Tellier, traumatisé, s’est intéressé à Guy Georges, violeur et tueur en série des années 1990, dont il a suivi l’histoire. C’est après une discussion avec le producteur Julien Madon que le réalisateur, obsédé par cette histoire depuis des années, a décidé de tourner L’Affaire SK1.
Des faits réels
Le film L’Affaire SK1 s’inspire de la traque du tueur en série Guy Georges, qui sévit pendant les années 1990. Même s’il ne souhaitait pas faire de documentaire, Frédéric Tellier s’est très peu écarté des faits réels, ayant un but de transmission (et non de fiction). Il a élaboré son scénario d’abord seul, en se plaçant du point de vue du policier et de l’avocat, puis avec l’aide de David Oelhoffen et de la journaliste Patricia Tourancheau, qui avaient suivi l’histoire à l’époque. Le vrai policier et Frédérique Pons, l’avocate de Guy Georges, ont donné leur avis sur la version finale du scénario.
Des décors réels
La salle d’Assises dans laquelle le procès se déroule dans le film est la véritable salle du procès de Guy Georges. Tourner dans la salle d’origine a permis à l’équipe de ne pas jouer dans le spectaculaire. Comme Frédéric Tellier le dit : "Tout était tellement réel, et pour cause, qu'il était assez évident d'éviter la théâtralisation. Cette grande salle solennelle avec sa cage de verre (seul élément qui n’existait pas à l’époque) pour le prévenu nous a imposé la sincérité."
Une évidence
Dès les débuts de l’écriture du scénario, le nom de Raphaël Personnaz a été évoqué. Le choix des acteurs s’est ensuite fait progressivement. Nathalie Baye a la particularité de beaucoup ressembler physiquement à Frédérique Pons. Un long travail de casting a été effectué pour trouver l'acteur qui interprète Guy Georges. Frédéric Tellier souhaitait quelqu'un d'inconnu ou presque (Adama Niane) pour ne pas "pervertir" le rôle.
Liberté d'expression
Le vrai Charlie, qui a mené l’enquête pendant une dizaine d’années, est beaucoup intervenu lors du tournage afin de conseiller Frédéric Tellier sur les décors, le scénario, etc. En ce qui concerne Frédérique Pons, sa relation avec son collègue et avec Guy Georges relevant du secret professionnel, elle a "uniquement" pu donner quelques pistes au réalisateur et à Nathalie Baye.