Retrouvailles indirectes
Si Guillaume Canet n’avait jusqu’alors jamais tourné sous la direction de Cédric Anger, les deux compères ont déjà indirectement collaboré en 2014, sur L’Homme qu’on aimait trop d’André Téchiné : Anger participait à l’écriture du scénario et Canet y tenait le premier rôle masculin.
Changement de titre
Avant d'adopter pour intitulé définitif La Prochaine fois je viserai le coeur, le film avait pour titre de travail "A l'Ombre des forêts".
Le pavé dans l'affaire Lamare
Au départ, aucun producteur ne souhaitait financer l’adaptation de ce fait divers macabre. Cédric Anger a essuyé de nombreux refus avant de trouver des gens intéressés par le projet. Le plus souvent, les arguments avancés mettaient en cause la "noirceur" du personnage et son côté antipathique. C’est finalement le trio Anne Rapczyk, Thomas Klotz et Alain Attal qui, séduit par le scénario, s'est porté volontaire pour produire le film.
Se documenter
Archives télévisées, témoignages, procès-verbaux, presse régionale, documentaires… Plusieurs sources ont aidé Cédric Anger à rédiger le scénario de La prochaine fois je viserai le cœur. De cette liste, se démarque tout de même le livre de Yvan Stefanovitch mentionné plus haut, qui lui a offert une description exhaustive de l’affaire.
Au coeur du titre
Cédric Anger a baptisé son troisième long métrage La Prochaine fois je viserai le cœur en référence à l’une des phrases que lançait Alain Lamare à ses victimes avant de les assassiner. "Il leur disait toujours cette phrase dingue : « Attention je vais vous faire mal » et ne regardait jamais les impacts des balles. C’est aussi pour ça, heureusement, qu’il n’en a pas tuées autant qu’il l’espérait… Alors comme il ratait, tirait dans le ventre, les jambes, il ponctuait ses lettres de menaces de cette phrase : La prochaine fois je viserai le coeur", raconte le réalisateur.
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