"Sitcom", un malaise provocant
Premier long métrage, première écaille du vernis de la cellule familiale et bourgeoise. Homosexualité, inceste, sadomasochiste,... : dans Sitcom, Ozon place le non politiquement correct où il peut, avec un sens de l'absurde et du trash que chacun appréciera plus ou moins. Sans tabou, il ose par esprit de contradiction "faire le contraire de ce que l'on considère comme étant de bon goût". Le malaise s'insinue là, dans ce jeu de massacre glauque ("Action ou vérité?") organisé par un jeune réalisateur insolent, qui prend plaisir à se défouler et à tout "casser".