Depuis plusieurs années, son visage et sa beauté sont bien connus des spectateurs. Il faut dire que, depuis 2007, celle qui était récemment à l'affiche de The November Man enchaîne les blockbusters d'action. Après Hitman et Max Payne, deux adaptations de jeux vidéos, Olga Kurylenko s'est fait un nom en devenant la James Bond Girl rebelle de Daniel Craig dans Quantum of Solace. Mais malgré tous ces rôles grand public, on en sait finalement très peu sur Olga Kurylenko. Voici donc 5 choses à savoir sur une actrice plus étonnante qu'il n'y parait !
Son parcours est un véritable conte de féesPlus jeune, Olga Kurylenko n'imaginait pas devenir actrice. Née à Berdyansk, une petite ville d'Ukraine - ou plutôt de l'Union Soviétique - elle est élevée par sa mère, professeure, et sa grand-mère, après le divorce de ses parents. Elle grandit durant la dernière décennie de l'ère soviétique dans un petit appartement, partagé avec d'autres membres plus éloignés de sa famille. Les temps sont durs et la situation financière de la famille est très compliquée surtout après la chute de l'URSS dans les années 90. A 13 ans, alors qu'elle pense ne jamais quitter l'Ukraine, sa mère décide de l'emmener en voyage pour la toute première fois.
A Moscou, alors qu'elles s'apprêtent à rentrer en train, la jeune fille est abordée par une femme qui travaille pour une agence de mannequins. Olga va attendre un an avant de retourner à Moscou pour commencer son apprentissage et entamer des cours de théâtre. A 16 ans, elle décide de tenter sa chance - une question de survie - et quitte son pays avant de s'installer à Paris où elle apprend le français en seulement six mois. Sa carrière dans le mannequinat s'envole et on la voit dans plusieurs magazines, publicités et, bien évidemment, sur les podiums. Durant toute cette période, elle ne pensera toutefois qu'à une chose : devenir actrice...
Sa première fois sur un écran... C'était dans un clip de Seal !
C'est en 2003 qu'Olga Kurylenko fait ses débuts sur les écrans. On la voit ainsi apparaître dans le clip Love's Divine, une chanson issue du quatrième album de Seal. Aux côtés d'autres figurants, on l'aperçoit très rapidement dans l'un des passages de ce clip réalisé par Sanji. Deux ans après cet essai à l'écran, c'est bien en France que sa véritable carrière d'actrice démarre grâce au film indépendant L'annulaire (2005) de Diane Bertand, suivi de très près par un segment de Paris, je t'aime (2006).
Devenue une star, elle a tenu à retourner aux sources
En 2011, alors qu'elle a trouvé sa place à Hollywood, Olga Kurylenko se bat pour un rôle bien particulier : celui de l'héroïne de La Terre Outragée. Un premier film signé Michale Boganim qui se déroule à Pripiat, 10 ans après la tragédie de Tchernobyl, pour lequel elle doit convaincre la réalisatrice qui la trouve alors trop belle et trop connue pour le rôle. "Elle m'a fait faire des essais. J'ai été obligée de me battre pour ce rôle. C'est là que j'ai compris que je voulais vraiment le faire", nous confiait-elle au moment de la promotion du film. A l'époque de la tragédie de Tchnernobyl, Kurylenko n'avait que 6 ans et vivait à 800 km de la zone. Pour elle, il s'agissait alors d'un "méchant nuage (...) Ma grand-mère m'interdisait de jouer sous la pluie en me disant que mes cheveux allaient tomber".
Pour l'actrice, c'est non seulement l'occasion de jouer à nouveau dans un film d'auteur - comme l'Annulaire qui l'a vue débuter sur le grand écran - mais aussi de retourner en Ukraine, sa terre d'origine, pour enfin tourner dans sa langue natale. Elle n'a d'ailleurs pas hésité à dormir sur les lieux de la zone de radiation, où le film était tourné, ni à devenir productrice exécutive du projet.
Elle aurait pu être Wonder WomanOlga Kurylenko a un temps été envisagée pour interpréter le rôle de Wonder Woman dans Batman v Superman. Un personnage qui aura également droit dans quelques années à son propre film et qui sera au générique des films Justice League. Kurylenko faisait en effet partie de la liste des actrices à avoir passé des auditions pour le rôle. Au final, ce dernier a été offert à l'actrice israélienne Gal Gadot. Si Kurylenko avait obtenu le rôle, elle aurait pu donner de nouveau la réplique à Ben Affleck - le nouvel interprète de Batman - son ancien partenaire dans A la Merveille, de Terrence Malick.
Elle est la star féminine du 1er film réalisé par Russell Crowe
L'agenda d'Olga Kurylenko s'annonce bien rempli. Prochainement à l'affiche de A perfect Day, film de guerre espagnol avec Benicio Del Toro, de la comédie dramatique Lota avec Emir Kusturica ou encore du thriller Momentum, l'actrice est de retour en salles cette semaine avec la Promesse d'une vie, la toute première réalisation de l'acteur Russell Crowe. Pour cette occasion, il a choisi un sujet d'ampleur aussi intime qu'historique. L'histoire d'un père australien - interprété par ses soins - qui va partir en Turquie pour retrouver ses trois fils, probablement morts alors qu'ils combattaient aux côtés des Anglais lors de la terrible bataille des Dardanelles. Kurylenko campe une mère turque qui va l'aider dans sa quête...
Pour l'actrice, Russel Crowe lui a offert un rôle "féministe", comme elle l'a confié au Matin : "J’incarne la propriétaire d’un hôtel à Istanbul dont le mari a disparu durant la Première Guerre mondiale. Elle refuse d’épouser le frère de son époux comme c’était la tradition là-bas. J’adore incarner des femmes qui ne dépendent pas des hommes pour survivre". Indépendance et Olga, deux mots qui vont très bien ensemble...