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    Cannes 2014 : Winter Sleep, sublime ou assommant ?

    Deux ans après avoir reçu le Grand Prix pour "Il était une fois en Anatolie", Nuri Bilge Ceylan revient dans la compétition avec "Winter Sleep", qui divise la presse.

    nuri bilge ceylan

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    En bref

    De quoi ça parle ?

    Aydin, comédien à la retraite, tient un petit hôtel en Anatolie centrale avec sa jeune épouse Nihal, dont il s’est éloigné sentimentalement, et sa sœur Necla qui souffre encore de son récent divorce. En hiver, à mesure que la neige recouvre la steppe, l’hôtel devient leur refuge mais aussi le théâtre de leurs déchirements...

    5 bonnes raisons

    • Uzak, Les Trois singes, Il était une fois en Anatolie... Nuri Bilge Ceylan est un des réalisateurs majeurs du cinéma d'aujourd'hui, Winter Sleep le confirme.
    • Pour le plus beau traveling avant de ce début de Festival de Cannes. Cadre, musique, rythme et image signifiante d'un homme face à une fenêtre. Un plan parfait, qui reste en tête un bout de temps...
    • Pour les décors ahurissants de l'Anatolie, que Ceylan magnifie, comme savait le faire John Ford avec l'Ouest américain.
    • Pour la magnifique, touchante, et dure aussi, Melisa Sözen, l'interprète de Nihal. Une vraie révélation.
    • Avec Winter Sleep, Ceylan explore des thèmes pour mieux les transcender. L'amour, la fin de l'amour, le Mal, l'héritage, la fierté, le luxe... Un film riche et complexe.

    Revue de presse

    Xan Brooks / The Guardian : "Par moments, le film est éblouissant. A son meilleur, il démontre que Ceylan est aussi rigoureux dans sa peinture psychologique que Bergman avant lui, mais à sa manière." Voir la critique complète

    Deborah Young / The Hollywood Reporter : "L'univers ésotérique du maîre turc Nuri Bilge Ceylan est plus vibrant et difficile que jamais avec Winter Sleep, une méditation tchekhovienne sur le mariage, qui marque un retour aux premiers films du réalisateur, comme Les Climats et Nuages de mai." Voir la critique complète

    Aurélien Allin / Cinema Teaser : "Winter Sleep n’a rien d’une catastrophe, mais la proposition de Nuri Bilge Ceylan est dépourvue de chair et d’empathie et lutte perpétuellement pour créer le moindre contact avec le spectateur." Voir la critique complète

    Marilyne Letertre / Metronews : "S’il est difficile d’embarquer dans cette partition amoureuse lors d’une première heure assommante, le temps joue presque en faveur du cinéaste qui, effectivement, parvient à nous faire ressentir l’épuisement et l’agacement qu’éprouve l’entourage de son héros." Voir la critique complète

    Jessica Kiang / The Playlist : "Le cinéma, comme il est souvent rappelé, est un dialogue entre le public et le réalisateur, une voie à double sens sur laquelle la signification se construit, dans un espace entre les mots et les images que le metteur en scène propose et l'esprit du spectateur. Mais le film de Ceylan est un monologue, un monologue implacable, ne laissant aucun espace pour l'interprétation ou pour l'appropriation." Voir la critique complète

    Olivier Père / Arte : "Nuri Bilge Ceylan dépasse l’anecdote et le décoratif pour une étude à la profondeur et à l’intelligence vertigineuses sur à peu près tout ce qui constitue la condition humaine, du rapport aux autres et au monde, à la société et à soi-même, des limites du bonheur et de la liberté." Voir la critique complète

    La bande-annonce :

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